Selon une enquête (lire l’intégralité sur ce lien Rapport_ONDH_fevrier_
« 2.2. Au regard des informations consignées dans le rapport de l’Ondh et des normes édictées par les instruments internationaux ratifies par le Cameroun et le Droit International coutumier, il existe des motifs raisonnables de présumer, en relation avec les évènements de Février 2008, une responsabilité pénale individuelle des personnes suivantes :
-Le Président de la République, Chef des Armées, M. Paul Biya : Les faits rapportes dans le rapport de l’ Ondh permettent de présumer de sa responsabilité pénale directe voire une responsabilité de commandement, pour les faits qui se sont produits en Février 2008; en tant que Commandant en Chef des forces armées et de sécurité, le Président Biya a l’ ultime pouvoir de commandement sur toutes les forces de sécurité engagées dans les évènements de Février 2008 d’ autant que le discours télévisé délivré par lui le 27 Février 2008 a constitué un véritable permis de tuer octroyé aux forces de sécurité.
-Le Délégué à la Sureté nationale de l’époque, Edgar Mebe Ngo: Les informations présentées dans le rapport de l’ONDH indique qu’il existe des raisons suffisantes de présumer une responsabilité pénale directe de Edgar Mebe Ngoh, voire une responsabilité de commandement pour les actes en relation avec les massacres de Février 2008. Les informations disponibles confirme la participation des éléments placés sous son commandement, ce qui place ces unités ”au centre de l’attaque organisée et coordonnée contre des manifestants civils.
-Les Commandants des unités spéciales GSO, ESIR et le BIR ainsi que les Commandants de Légion de gendarmerie des provinces du Centre, Littoral, Sud Ouest, Ouest: Les éléments du rapport de l’Ondh établissent qu’ il pourrait y avoir des motifs suffisants de présumer la responsabilité de chef militaire et de supérieur hiérarchique des Commandants d’ unités ci-dessus énumérées »
Source: hurinews.com