30 Août, Journée Internationale des Victimes de Disparition Forcée: l’attention du CL2P portée sur le cas toujours non élucidé de l’ex-capitaine Guerandi Goulongo Mbara (photo) au Cameroun.
Cameroun: qu’est devenu l’opposant en exil Guerandi Goulongo Mbara
Communiqué:
L’opposant en exil Guerandi Goulongo Mbara (photo) a-t-il été kidnappé puis assassiné par les « services spéciaux » de Paul BIYA, comme l’a affirmé l’hebdomadaire Jeune Afrique dans sa livraison du 14 septembre 2014; ou est-il encore en vie mais séquestré à Yaoundé? Seule la Présidence de ce pays peut raisonnablement éclairer l’opinion publique, la communauté internationale, et les organisations des Droits de l’Homme sur le sujet.
À moins en effet de considérer que des barbouzes européens – en l’occurrence de nationalité portugaise – à la solde d’une dictature trentenaire au Cameroun – ont un droit de vie et de mort sur tout ressortissant camerounais, y compris lorsque ce dernier bénéficie d’un statut d’asile ou est reconnu réfugié dans un pays membre des Nations-Unies; dès lors que pèserait sur lui un quelconque soupçon de « déstabilisation » du Cameroun.
Cela serait une entorse grave à l’esprit même de la convention de Genève de 1951, et surtout à celle contre les disparitions forcées de 2006 qui indique dans son article premier (al 1et 2) que: « nul ne sera soumis à une disparition forcée » et, «aucune circonstance exceptionnelle, quelle qu’elle soit, qu’il s’agisse de l’état de guerre ou de menace de guerre, d’instabilité politique intérieure ou de tout autre état d’exception, ne peut être invoquée pour justifier la disparition forcée». Il est ainsi internationalement entériné que tout citoyen jouit d’un droit à la sûreté – garanti et respecté par les États membres des Nations-Unies, à l’intérieur comme à l’extérieur de leurs frontières.
La clarification du gouvernement du Cameroun se fait toujours attendre.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (CL2P)