Dictature et Idiotie: Cameroun et Zone Cemac: des dictatures rattrapées par l’incurie économique
Bizarre quand même que ces ethno-fascistes au pouvoir en Afrique centrale francophone et particulièrement au Cameroun n’invoquent jamais « le complot de la France » quand celle-ci soutient ouvertement leurs hold-up électoraux, mais l’agitent aussitôt qu’ils sont rattrapés par leurs bilans économiques catastrophiques. Ainsi, nous ouvrons une fenêtre sur la mentalité des personnages qui élaborent les politiques par le pur plaisir du pouvoir et de l’ego gonflés à bloc, affichant une indifférence sans pareil face à la souffrance généralisée infligée aux innocents et aux torts causés, non seulement à nos pays, mais également à la planète.
Cet état de fait peut-être attribué au manque de réflexion et à l’effondrement entre réalité et fiction, à l’effondrement du droit, il touche également à un sujet plus épineux qui est: la pensée.
Ainsi, la relation entre la pensée et la politique et la capacité de distinguer entre le fait et la fiction, le vrai et le faux.
Plus précisément, comment, selon la conception de Hannah Arendt, penser est un moyen de prévenir le mal dans le monde. En tant que tel, comment des gens, comme Eichmann, ont été capables de commettre de tels actes impensables parce qu’il était incapable de « penser à la place de toute autre personne ».
Ainsi, ce serait formidable si les gens pouvaient se détourner de leurs écrans, des médias sociaux et se tourner vers le monde, il y aurait plus d’expérience à partir de laquelle penser. Plus de vie à vivre. Mais il est toujours plus facile d’accepter la rhétorique, les fausses vérités et les réponses faciles que de se livrer à une réflexion sur soi. Penser n’a jamais été facile. Et enlever la certitude, aussi minime soit-elle, des personnes en contestant leurs convictions a toujours été une activité dangereuse. C’est pourquoi Arendt a déclaré: « L’idée qu’il existe des pensées dangereuses est erronée pour la simple raison que la pensée elle-même est dangereuse pour toutes les croyances, convictions, et opinions. » Après tout, c’est la raison pour laquelle Socrate a été condamné à mort.
Qui plus est, pourquoi doit-on écarter le pouvoir des personnes qui se considèrent comme des dieux avant que la contradiction de leur fantasme ne devienne une offense capitale?
Par Olivier J. Tchouaffe, PhD, Porte-parole du CL2P
English version
Dictatorship and Idiocy: Cameroon and Cemac Zone: dictatorships caught up by economic negligence
Bizarre even though these ethno-fascists in power never invoke « the conspiracy of France » when it openly supports their hold-up election, but agitated as soon as they are lost by their catastrophic economic record. Thus, opening up a window into the mentality of the characters crafting policies and the sheer pleasure of inflated power and ego and the indifference to the widespread suffering to the innocent and harm done, not only to our countries, but to the planet as well.
This state of affairs can be attributed to lack of thinking and the collapse between reality and fiction, the breakdown of law, it also touches upon a thornier subject which is: thinking.
Thus, the relationship between thinking and politics and the ability to distinguish between fact and fiction, right and wrong.
More to the point, how according to Hannah Arendt’s conception of thinking is that thinking is a means we have to prevent evil in the world. As such, how people, like Eichmann, was able to commit such unthinkable acts because he was unable to “think in the place of every other person.”
Thus, it will be great if people could turn away from their screens, turn away from social media, and turn toward the world, there would be more experience to think from. More life to live. But it is always easier to accept rhetoric, false truths, and easy answers than to engage in self-reflective thinking. Thinking has never been easy. And taking away people’s certainty, however flimsy it may be, by challenging their convictions has always been a dangerous activity. This is why Arendt said, “The notion that there exist dangerous thoughts is mistaken for the simple reason that thinking itself is dangerous to all creeds, convictions, and opinions.” After all, it is why Socrates was sentenced to death.
What is more, why the person who thinks himself as God has to be removed from power before the contradiction of their fantasy becomes a capital offense.
By Olivier J. Tchouaffe, PhD, Spokesman of the CL2P