Hier la journaliste Mimi MEFO, chef service information et présentatrice anglophone à Equinox Tv et Radio, après une convocation et une arrestation arbitraires, car en violation de ses droits voire de la loi, s’est retrouvée devant le Commandant en second de la Légion de Gendarmerie du littoral, pour être ensuite déférée devant le Commissaire du gouvernement du Tribunal militaire et enfin, être menottée et écrouée à la prison de New-Bell tard dans la nuit. Tout ceci parce qu’elle a divulgué une information sourcée auprès de l’agence de presse agréée ”Cameroon News Agence”.
Nous voyons mal comment cet acte professionnel peut donner lieu à des poursuites pour infraction militaire. Nous savons qu’en vérité cette journaliste paie pour l’indépendance et l’équilibre avec lequel elle et la maison qui l’emploie traitent de l’actualité politique camerounaise récente et celle en cours.
J’invite donc toutes les Camerounaises et tous les Camerounais à joindre leurs voix à la mienne en faveur de la libération de Mimi MEFO, car on n’emprisonne pas un journaliste simplement parce qu’il a fait son travail.
Aux hommes et femmes de médias exerçant leur métier avec objectivité et professionnalisme, recevez mes encouragements et mon invite à la résistance contre la caporalisation de votre métier par des forces issues d’un régime politique obsédé uniquement par sa seule survie au détriment de celle de l’immense majorité des Camerounais et de la nation.
Dans la même veine, je demande la libération de SONA Yves détenu à yaoundé, et celle de Eyebe Jean Hyacinthe détenu comme prévenu à la compagnie de gendarmerie de mfou, ainsi que la libération de toutes les personnes arbitrairement et abusivement détenues au Cameroun à l’heure qu’il est pour leurs opinions politiques.