Le journaliste Michel BIEM TONG, promoteur de Human Right News (HURINEWS) et correspondant du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) au Cameroun est séquestré par le colonel Joël Émile BAMKOUI depuis le mardi 23 octobre au Service Central des Recherches Judiciaires du Secrétariat d’État à la Défense (SED) de Yaoundé, sous une accusation fallacieuse montée de toutes pièces d’«apologie du terrorisme».
Pour soutenir Le journaliste Michel BIEM TONG :
Infatigable défenseur des Droits de l’Homme et singulièrement des prisonniers politiques, Michel BIEM TONG a fait des victimes civiles et des dissidents anglophones son sujet de préoccupation constant, publiant toutes les exactions des forces de sécurité camerounaises, expliquant les différents ressorts de la crise anglophone, et s’inquiétant d’un pourrissement délibéré de celle-ci qui pourrait mener le Cameroun à la partition ou sécession redoutée par l’écrasante majorité des Camerounais.
Est-cela qui doit valoir à ce journaliste l’accusation d’«apologie de terrorisme», voire de «sécessionnisme» de la part d’un colonel camerounais de gendarmerie, Joël Émile BAMKOUI, réputé pour son zèle et son extrême brutalité dans la traque de tous ceux qu’il assimile opportunément à des «terroristes»: les journalistes d’investigation indépendants et défenseurs des droits humains comme Michel BIEM TONG, certains ressortissants des régions en crise, les opposants du régime en place.
Le colonel Joël Émile BAMKOUI prétend à qui veut l’entendre que notre correspondant Michel BIEM TONG serait «passé aux aveux» (de quoi?), manifestement sous l’emprise de la torture au moins psychologique et sans avoir jamais été assisté par un avocat.
Vidéo:
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Cette séquestration ne saurait continuer.
Nous appelons à la mobilisation de toutes les personnes éprises de Liberté. Toute aide, toute forme de soutien est bienvenue dans le cadre de la lutte que nous menons toutes et tous pour la libération de Michel Biem Tong.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P