https://www.facebook.com/Valserofficiel/videos/333698683877417/
J’entends à ce sujet les arguments pertinents de l’artiste engagé camerounais Valsero, opposé à la poursuite du boycott de ses collègues qui ont ouvertement soutenu le régime de terreur de Paul Biya au Cameroun (sans parfois en avoir pleinement conscience).
C’est l’occasion de dire que la Brigade anti-sardinards est une initiative citoyenne indépendante de la coalition qui a soutenu le Professeur Maurice Kamto à l’élection présidentielle, et n’obéit pas à un quelconque mot d’ordre partisan ou tribaliste, contrairement aux allégations répandues par les partisans de la dictature ethno-fasciste en place au Cameroun.
J’ai personnellement plaidé en faveur d’une levée du boycott pour tous les artistes qui feront amende honorable comme “Coco Argentée”, parce que l’acharnement, le harcèlement, voire l’humiliation ne peuvent pas être des méthodes de lutte contre un système de terreur qui en a lui-même fait une véritable marque déposée. Nous devrons davantage œuvrer et contribuer à l’avenir à ce que les artistes camerounais, quelques soient leurs opinions politiques, puissent vivre de leur art dans la dignité, sans ressentir le besoin d’aller se faire clochardiser par un pouvoir qui les a réduit à la mendicité.
Pour autant face à un système politique de terreur comme celui qui sévit au Cameroun depuis 36 ans, l’expérience des sévices et châtiments qu’il inflige communément à celles et ceux qu’il identifie comme ses opposants interdit toute forme de mansuétude, parce qu’il la rejette fondamentalement et ne l’envisage même pas pour aucune de ses victimes.
La règle devient alors inévitablement la résistance sous forme de boycott systématique et de désobéissance civile, OU la mort programmée de chacun d’entre-nous, qui sommes identifiés à tort ou à raison comme des adversaires, opposants, “anti-patriotes et autres “ennemis du parti-État RDPC”.
JDE