En “piégeant” une personnalité politique française de premier plan en visite au pays du vieux roi fainéant à perpétuité Paul Biya (85 ans), à qui vous faîtes arborer un page à l’effigie du dictateur.
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Quelques mois après vous êtes promue ministre de l’habitat dans son gouvernement pléthorique, malgré votre double nationalité, dans ce pays où le régime a littéralement déclaré une guerre aux dissidents, activistes, et vrais opposants souvent détenteurs malgré eux d’une nationalité (de survie) étrangère.
Comme quoi …Il faut toujours se méfier dans les tyrannies de tous ces personnages sulfureux à l’apparence débonnaire, qui gravitent dans les cercles de la francophonie en s’y présentant volontiers comme des femmes ou des hommes politiques de convictions (qu’ils soient issus du parti-État au pouvoir ou de son opposition satellisée).
C’est cela le Cameroun de Paul Biya. Plus de 36 ans que ça dure!
https://www.facebook.com/100007612155811/videos/2187440834852967/
– Faîtes du dictateur Paul Biya votre créateur,
– Vantez et même inventez ses mérites à la moindre de vos déclarations (en n’oubliant évidemment pas de mentionner son épouse, son “Excellence Madame La Présidente” Chantal Biya),
– Devenez expert en bourrage des urnes dans sa région d’origine (le Sud du Cameroun) en lui attribuant d’avance un score de 100% dans le moindre patelin, après avoir pris le soin d’éliminer (y compris physiquement) toute voix dissonante…
-Puis en guise de campagne électorale, offrez-vous en spectacle (pour ne pas dire en ridicule) en public, en chantant puis dansant à sa gloire éternelle et à celle de Chantal…
Alors, non seulement vous êtes assuré de conserver à vie votre porte-feuille ministériel. Mais surtout vous serez gratifié du statut de ministre d’État par un vieux roi fainéant à perpétuité, qui en réalité a abandonné la gouvernance du pays aux différents clans alimentaires chapeautés par son épouse.
Le professeur Jacques Fame Ndongo (puisqu’il s’agit de lui), promu ministre d’État de l’enseignement supérieur lors du dernier remaniement guignolesque du gouvernement intervenu vendredi 04 janvier, aura ainsi eu le mérite de comprendre – à la différence d’autres compagnons de route tombés en disgrâce- combien le despote camerounais Paul Biya est friand de la flagornerie. Alors il lui en a donné à satiété, comme nul autre dans l’histoire politique de ce pays sous ses deux dictatures successives.
Qu’il en soit félicité!
JDE