Cameroun: Étrange Silence
By Olivier J. Tchouaffe, PhD, Porte-parole du CL2P
L’étrange silence de nos « grands analystes » Camerounais sur la persistance de la tyrannie dans leur pays d’origine
LCCLC- « Quand c’est pour parler du pays des autres vous êtes très forts!!!
Les voici en train d’analyser et de bavarder sur les résultats des élections au Congo Kinshasa.
Les élections se sont déroulées dans votre pays et vous n’avez pas jugé digne de les couvrir. Vous avez préféré raser les murs.
Alain Foka, Denise Epoté, Marie-Roger Biloa, Amobé Mevegué, Louis Magloire Keumayou, lorsqu’on organise les élections dans d’autres pays africains que le vôtre , on vous voit au four et au moulin. Vous organisez même des émissions spéciales pour parler des élections dans ces pays là. Mais lorsqu’il s’agit de votre propre pays d’origine , le Cameroun on ne vous voit jamais. A peine, les résultats des élections au Congo ébruités que vous avez déjà assailli les plateaux de Télé. Lorsqu’il s’agissait de votre pays le Cameroun, on ne vous a vu nul part. »
Ce type de chambre d’écho et de fossé partisan démontre le pouvoir de l’allégeance et des croyances qui l’emportent sur les faits. En effet, ces meneurs de claque partisane qui démontrent une prédisposition à croire que votre pays est perdu pour la démocratie. En tant qu’élite de « La Mangeoire » qui fait continuellement l’allégeance au tyran de Yaoundé, vous faites preuve de la même corruption que votre propre statut d’experts des médias et d‘analystes politiques est plus important que la lutte de la démocratie.
En refusant de mettre en place, consciemment ou inconsciemment, un processus démocratique légitime dans votre pays, vous êtes devenu de facto un complice consentant de l’idée politique selon laquelle la fin justifie les moyens qui est aussi le mantra des dictateurs comme Paul Biya. Ainsi, les régimes politiques qui sacrifient les moyens de la démocratie au profit du pouvoir personnel, permettant à la dictature de Biya de s’épanouir en refusant de «briser les règles». Aussi, l’accent est mis sur l’organisation sociale, les normes et le genre de personnes que ce genre d’organisations attire. Les dictatures sont des organisations très strictes qui ne privilégient ni les personnes indépendantes qui prennent des risques ni ne tolèrent les ambiguïtés, mais des « créatures » robotiques donc prévisibles inspirées des tyrans.
Pourtant ces journalistes camerounais savent exactement ce qui se passe. Ils n’ont tout simplement pas le courage de « briser les règles » sans détruire leur propre carrière. Ils savent aussi qu’ils peuvent simplement attendre que la nature et la biologie suivent leur cours sur le régime de Yaoundé, sans avoir à salir leurs costumes à 4 000 dollars.
La chose la plus effrayante et la plus honteuse à propos de ces comportements est de constater que ces personnes de valeur auront préférer s’accrocher à leur statut social et à assurer leur retraite confortable en tant que lobbyistes. Ils ne se sont pas révélés assez intelligents pour voir que leur stupidité ne les blessera peut-être pas matériellement, pas plus que leurs familles, mais aura contribué à maintenir un cauchemar qui tire tout un pays vers le néant.
Olivier J. Tchouaffe, PhD, Porte-parole du CL2P
English version
Cameroon: Strange Silence
By Olivier J. Tchouaffe, PhD, Spokesman of the CL2P
The strange silence of our « big analysts » Cameroonians on the persistence of tyranny in their country of origin-
LCCLC- « When it is to talk about the country of others you are very strong!!!
Here they are analyzing and chatting about the results of the elections in Congo Kinshasa.
The elections were held in your country and you did not consider it worthy to cover them. You preferred to shave the walls.
Alain Foka, Denise Epote Marie-Roger Biloa, Amobé Mevegue, Louis Magloire Keumayou, when the elections are organized in other African countries than yours, we see you in the oven and the mill. You even organize special programs to talk about elections in those countries. But when it comes to your own country of origin, Cameroon we never see you. Hardly, the results of the elections in Congo rumored that you have already attacked the TV sets. When it came to your country Cameroon, we did not see you anywhere. «
This kind of echo chamber and partisan gap demonstrate the power of allegiance and beliefs that trump facts. Indeed, it is a partisan cheerleading that shows a predisposition in the belief that your own country is lost for democracy. As the elite of “La Mangeoire” who keep pleading allegiance to the tyrant of Yaoundé, you demonstrate the same corruption that your own standing as media and political expert is more important than the struggle of democracy.
By refusing to put together a legitimate democratic process in your own country, consciously or unconsciously, you have become, de facto, willing accomplice of the political idea that the ends justify the means which is the mantra of dictators like Paul Biya. Thus, political regimes that sacrifice the means of democracy for the sake of personal power, in the process, allowing the Biya’s dictatorship to flourish by refusing to “break the rules.” Thus, an emphasis on social organization and norms and the kind of people these kinds of organizations attract. Dictatorships are very regimented and tight rule organizations that neither favor risk-taking and independent people nor tolerate ambiguities but predictable robotic “creatures” modelled after the tyrants.
Thus, these Cameroonian journalists know exactly what’s going on. They just don’t have the guts to “break the rules” without destroying their own careers. They also know they can just wait for nature and biology to take its course on the regime of Yaoundé, without having to get any dirt on their $4000 suits.
The most frightening and disgraceful thing about these behaviors is these folks holding on to their cushy jobs and future retirement as lobbyists. They aren’t smart enough to see that their stupidity might not hurt them and their families in the end but a nightmare that is taking a whole country down to the void.
Olivier J. Tchouaffe, PhD, Spokesman of the CL2P