L’antisémitisme encore vivace dans des couches particulières de la société française s’exprime ici dans le vandalisme d’un mobilier urbain à Paris…
C’est l’occasion de dire et redire qu’une société civilisée ne peut pas laisser se banaliser toute forme d’incitation ou d’expression de haine antisémite, raciste, xénophobe, tribaliste, ou homophobe.
La répandre insidieusement comme le font des officiels, des universitaires, et même des célébrités issus de sa diaspora dans un pays comme le Cameroun exige qu’un pouvoir comme celui de Paul Biya soit clairement isolé et marginalisé du concert des nations, y compris par des experts privés de nationalité israélienne comme ceux qui coopèrent avec lui en matière de sécurité et de défense.
Car ils lui apportent la caution morale nécessaire pour perpétuer son système de terreur en toute impunité.
JDE
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PAUL BIYA L’INCARNATION DE L’ARROGANCE D’UNE CLASSE SUPÉRIEURE PRÊTE À TOUT POUR CONSERVER SES PRIVILÈGES
Le climat hostile, de méfiance et même de peur qui règne au Cameroun a un seul responsable: l’arrogance d’une classe de gens maladroits, arrivistes, lâches et mêmes incultes bien que bardés pour certains de diplômés prête à tout pour rester le plus longtemps au pouvoir. Car c’est une classe qui entretient une culture de la jouissance au sens le plus complet du terme. Un pouvoir vénal dont boire, manger et baiser constitue l’essentiel de sa nature. Elle a un commandant en chef: Paul Biya.
Il incarne à lui seul tout ce qui est détestable à politique: cynisme, méchanceté, gaspillage des caisses de l’État, absence, gouvernance villageoise, laxisme et mépris. A bien y regarder cet individu qui paraissait inoffensif avait en réalité tout pour échouer. Ayant été déjà décrit à l’époque par ses anciens camarades à Paris comme un paresseux qui restait toujours dans sa chambre et n’était impliqué dans aucune lutte panafricaine autour des problèmes de l’Afrique à l’époque.
Ce n’est donc pas pour rien que les français le gardent. C’est un type dépourvu de toute vision, toute idéologie, toute capacité de projection. Même pour le libéralisme communautaire n’a pas été écrit par lui. Un individu qui n’a jamais eu le sens de l’inititiative. Un homme qui aura réussit à faire passer un pays de Pays à revenu intermédiaire à pays pauvre très endetté. En privatisant au passage toutes les sociétés. Branlant les biens de l’État, réduisant les salaires des fonctionnaires, zombifiant sa jeunesse. C’est l’échec dans toute sa splendeur.
Dans sa méchanceté légendaire la seule chose qu’il aura réussit à réaliser c’est de monter les camerounais les uns contre les autres afin qu’il s’entretuent. Après le coup d’État avorté de 1984, il fait tuer les ressortissants du Nord. Jean Fochive ancien patron des renseignements avait indiqué qu’il ne croyait pas en ça et qu’il s’agissait d’un plan pour dégager les nordistes du pouvoir.
En 1992, alors que tous les signaux de son incompétence étaient déjà visibles, avec un peuple qui aspire au changement, il monte les camerounais contre ce qu’ils appellent les Anglo- Bamileke qui veulent prendre le pouvoir des Beti comme si ce fils de catéchiste, qui allait à l’école pieds nu était né avec ce pouvoir.
En 2012, il monte ses lieutenants pour accuser les ressortissants du grand Nord d’être derrière Boko Haram. Plus particulièrement Marafa Hamidou Yaya qui affiche ses ambitions présidentielles. Une stratégie visant à nouveau à coaliser le Centre le Sud et l’Est contre l’ennemi venant du Nord qui veut prendre le pouvoir. Non sans avoir au passage pendant 20 ans attisé les rivalités entre les chrétiens et les musulmans dans le grand Nord.
En 2016, au lieu de résoudre comme un chef d’état les revendications posés par les anglophones, il décide de les stigmatiser. Les catégoriser et leur faire la guerre. Il va encourager la haine entre francophones et anglophones. Deux communautés ayant vécu en bons termes pendant longtemps. Car il fallait empêcher que la colère des anglophones puisse contaminer les francophones et créer une alliance qui peut aboutir à sa chute.
En 2018, il vole l’élection ayant été incapable de tenir un seul meeting. Mais voyant son pouvoir chanceler il construit la haine contre les Bamileke. Il fait croire aux ethnies que Maurice KAMTO et le MRC sont le porte flambeau d’un projet hégémonique des Bamileke au Cameroun.Il accentue le sentiment anti Bamileke pour isoler KAMTO et accentuer la haine des Bamileke. Tout cela pour se maintenir au pouvoir.
Comme si depuis 1992 il n’y avait pas eu d’autres candidats Bamileke. Hamelin Bailey, Albert Ndzongang, Jean Njeunga, Momo Jean De Dieu. Tous Bamileke ont été candidats à une élection présidentielle. Mais pourquoi ces Bamileke qui ont soit disant un projet hégémonique ne les ont pas soutenu? Simplement parce que comme tous les camerounais du Nord de l’Est du Centre et Sud qui soutiennent KAMTO aujourd’hui ils ne croyaient pas en eux. Mais voient en Kamto un leader qui peut défendre les intérêts de toute une nation.
Mais, Biya est prêt à organiser même un genocide juste pour rester au pouvoir. Après avoir embastillé illégalement Maurice KAMTO et 207 militants, sa nouvelle trouvaille, faire arrêter Edgard Alain Mebe Ngo’o. Considéré comme l’un de ses fils.
L’enjeu c’est de montrer que s’il arrête son fils, on peut lui permettre de violer les droits de l’homme et de mettre KAMTO et ses militants illégalement en prison. En cas de protestation il dira que ce sont Bamileke qui dérangent et ordonnera encore plus la répression. Le Cameroun deviendra des lors une dictature. A ce moment, ressortissants du grand Nord, du Littoral, du Centre, du Sud, de l’Est et de la zone anglophone qui ont cautionné ce projet suite à un endoctrinement savemment planifié, vos libertés seront réduites.
Mais ce que Biya à son âge n’a certainement pas bien évalué c’est jusqu’où les résistants sont prêts à aller ?