Ne restez pas indifférents.. Un génocide est entrain se commettre en silence et en toute impunité au Cameroun anglophone, n’épargnant même pas des bébés.
Faisons preuve d’humanité.. En dépit de nos différences et divergences.
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Cameroun : un bébé tué par balle lors d’affrontements entre militaires et séparatistes
Des photos et vidéos montrent l’enfant inerte et ensanglanté, le crâne ouvert, à côté de plusieurs douilles de balles.Le drame est intervenu le jour de la fête nationale. Un bébé de quatre mois a été tué par balle, lundi, au Cameroun, dans une localité de la région anglophone du Sud-Ouest où un affrontement entre séparatistes et l’armée a été signalé.
Mardi, une source proche de l’armée a confirmé cette information abondamment commentée sur les réseaux sociaux. Le nourrisson de quatre mois « a été tué par une balle perdue » à Muyuka, l’un des épicentres du conflit armé qui sévit dans les régions anglophones.
« Ils ont tiré sur mon bébé »
Des photos et vidéos montrent la victime inerte et ensanglantée, le crâne ouvert, à côté de plusieurs douilles de balles. « Ils (les militaires) sont entrés de force dans la maison (et) ont tiré sur mon bébé qui dormait alors que j’étais dans la cuisine », accuse la mère de la victime, citée par une célèbre journaliste anglophone, Mimi Mefo. Cette accusation n’a pu être confirmée de source indépendante. Sollicitée, l’armée n’avait pas réagi dans l’immédiat.
« Tirer sur un bébé de quatre mois a-t-il un sens ? », demande sur son compte Twitter le célèbre avocat anglophone Akere Muna. « Voilà qui nous sommes, un pays où certaines vies n’ont pas d’importance. Un bébé est condamné à la peine capitale pour une vie non encore vécue. Tout simplement barbare ! », s’indigne-t-il, parmi d’autres réactions d’internautes enregistrées sur les réseaux sociaux.
Depuis plus d’un an, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, deux régions anglophones, sont le théâtre d’un conflit armé qui n’a cessé de prendre de l’ampleur. Des combats opposent régulièrement l’armée, déployée en nombre, à des groupes épars de séparatistes armés qui, cachés dans la forêt équatoriale, attaquent gendarmeries et écoles et multiplient les enlèvements.
Exactions
Des ONG pointent régulièrement des exactions de l’armée contre les civils. Fin mars, Human Rights Watch (HRW) avait publié un rapport accusant « les forces du gouvernement » d’avoir tué « de nombreux civils » dans les régions anglophones du Cameroun, faisant « un usage aveugle de la force ces six derniers mois ».
Selon l’ONU, la crise a déjà forcé plus de 530 000 personnes à quitter leurs domiciles. Selon le centre d’analyses géopolitiques International Crisis Group (ICG), le conflit a fait 1850 morts en vingt mois.