Dès lors inutile de me voir là où je ne suis pas, de me faire dire ce que je n’ai pas dit, ou de prétendre que j’aurais participé à un conciliable, une préparation, une manifestation à laquelle je ne suis mêlé ni de près ni de loin.
Donc jamais je n’ai prêté main ni une aide logistique aux organisateurs de ces différentes manifestations ou marches à Paris d’une certaine diaspora camerounaise se revendiquant d’un « président élu » au Cameroun.
J’exprime généralement mes opinions sur les supports numériques et les pages officielles des organisations que je préside (CL2P et Asso Nous Pas Bouger). Et lorsque nous organisons ou nous associons à des manifestations publiques, nous les déclarons à la préfecture, arrêtons les modalités avec les services compétents, puis sommes encadrés par les fonctionnaires de police.
Bien que j’ai observé à bonne distance le regroupement précédent la manifestation de certains ressortissants camerounais à la place de la république samedi 18 mai 2019, je n’ai pas participé car profondément en désaccord avec les thèses tribalistes et anti-démocratiques portées par certains des organisateurs.
J’espère que personne ne me prêtera plus un quelconque rôle sur cet événement auquel je n’ai pas participé. Tout ce que je fais est transparent et obéit au moins à des valeurs républicaines.
Je vous remercie
Joël Didier Engo, président du Comité de Libération des Prisonniers-CL2P
Vidéo: Les USA ont – ils financé les marches de Paris contre Paul BIYA?
[ot-video type="youtube" url="https://www.youtube.com/watch?v=lwG4LkvPmiM"]
Ci-dessous la déclaration signée au nom du CL2P à la suite de la manifestation des ressortissants camerounais samedi 18 mai 2019:
LA DÉCLARATION DE PARIS DU 18 MAI 2019 DE LA DIASPORA CAMEROUNAISE QUI SOUTIENT LE PRINCIPAL OPPOSANT SÉQUESTRÉ MAURICE KAMTO ET SON PARTI LE MOUVEMENT POUR LA RENAISSANCE DU CAMEROUN (MRC)
Toute notre solidarité avec tous ces ressortissants camerounais qui ont surmonté leurs appréhensions pour se rassembler et manifester cet après-midi à Paris en faveur du changement au Cameroun.
Ce dernier ne commence pas et ne se réduit évidemment pas au professeur Maurice Kamto, voire à son parti politique (le Rassemblement pour la Renaissance du Cameroun): quand bien même nous reconnaissons l’apport indéniable de cet illustre compatriote dans notre prise de conscience collective, dont il en paye le prix fort depuis le 28 janvier 2019, comme de nombreux autres non moins estimables et respectables prisonniers politiques camerounais.
Cette revendication en faveur de l’émancipation de tout ce pays d’une tyrannie trentaine ne peut être menée et placée de force sous la bannière d’une seule organisation partisane. Parce qu’elle nous concerne tous, indépendamment de nos origines ethniques, tribales, sociales, et même territoriales ou continentales.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques