Pour autant je n’adhère pas à tout le discours autour de l’incontournable allégeance à un leader providentiel… Parce que je crois en dépit du contexte délétère d’une fin de règne au Cameroun, à la nécessaire (re)mise en concurrence en totale transparence des différents profils, projets, offres politiques et candidatures présidentielles.
https://www.facebook.com/franklin.nyamsi1/videos/10211162195929789/
Le Cameroun en a vitalement besoin. Il faut donc lorsqu’on est démocrate accepter de redéfinir les règles du jeu démocratique en n’excluant personne dans un pays où aucun postulant à la magistrature suprême ne sort complètement “irréprochable” d’une tyrannie de 37 années.
Nous n’allons ainsi pas indéfiniment nous revendiquer d’un président légal et/ou d’un autre élu au terme d’une élection présidentielle que nous savons complètement viciée, revêtue d’aucune crédibilité, et qui s’est notamment accommodée de l’absence de participation de nos compatriotes anglophones.
Bref aucun des présidents auquel se réclament les uns et/ou les autres ne jouit objectivement d’une quelconque légitimité.
Il faut en vérité tout recommencer dans le cadre d’un processus de dialogue national, avec au préalable le retrait des forces de la répression des régions anglophones et la libération immédiate de tous les prisonniers politiques reconnus par la communauté internationale.
JDE