Le monde entier et singulièrement les principaux partenaires du Cameroun attendent du régime trentenaire de Paul Biya la mise sur pied d’un véritable dialogue national, intégral, et inclusif comme promis notamment par le Premier ministre Joseph Dion Ngute pendant sa récente visite au Cameroun anglophone.
Le temps est en effet venu de mettre un terme à tous ces procès en sorcellerie instruits en permanence contre des ennemis désignés (terroristes, sécessionnistes, ONG, camerounais de la diaspora, vrais opposants séquestrés..) … nés de l’imagination nuisible de faucons qui, en fonction des humeurs et de la peur suscitée par les sanctions internationales, continuent à entretenir cette grotesque et ridicule défiance à la communauté internationale, dans cette logique de guerre qui est devenue leur vraie et seule raison d’âtre aujourd’hui.
Assez de ces grossières manœuvres de diversion des Camerounais, et retour au dialogue autour d’une table avec tous les protagonistes de la crise anglophone et des tensions post-électorales, de préférence sous la supervision d’un médiateur de l’ONU.
Il va sans dire que la libération immédiate de tous les prisonniers politiques reconnus par la communauté internationale, puis le retrait des forces de la répression dans les régions anglophones sont des conditions préalables non négociables à cette négociation qui devra enfin ramener la paix entre les Camerounais.
Joël Didier Engo, président du Comité de direction des politiques – CL2P