CE CENTRE PÉNITENCIER EST L’UN DES PRINCIPAUX AU CAMEROUN, AVEC ENVIRON 4000 DÉTENUS.
NOS PREMIÈRES PENSÉES VONT ÉVIDEMMENT AUX PENSIONNAIRES, QUI Y SONT À UNE ÉCRASANTE MAJORITÉ EN DÉTENTION PROVISOIRE.
LE COMITÉ DE LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES (CL2P)
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“La prison de Douala est un édifice construit dans les années 1930, pour 800 détenus. Elle en compte aujourd’hui plus de 4 000. C’est l’une des plus anciennes et des plus vétustes du pays.”
Cameroun: un grave incendie frappe la vétuste prison de Douala
Un grave incendie a partiellement consumé, en début de soirée samedi 12 septembre, la prison centrale de Douala. Les flammes ont fait de nombreux dégâts dans le vieil établissement pénitentiaire camerounais, et fait des blessés, dont trois graves. Les forces de l’ordre ont entouré la prison de deux cordons de sécurité pour empêcher toute évasion. Les flammes ont finalement été maitrisées autour de 20 h. Mais sur place, la situation reste globalement confuse.
L’incendie s’est déclaré autour de 18 h dans une cellule où, selon des témoignages à l’intérieur de la prison, un détenu était en train de faire la cuisine. Les flammes ont par la suite consumé tout un quartier constitué d’une dizaine de cellules. Le bloc administratif a aussi partiellement été atteint, dont principalement le bureau du régisseur.
Les prisonniers ont tous été sortis des cellules et regroupés dans la grande cour, pendant que les sapeurs-pompiers, accourrus sur les lieux, s’employaient à éteindre le feu. L’incendie a duré un peu plus d’une heure, et n’a finalement été maitrisé que grâce aux efforts conjugués des pompiers, des forces de l’ordre, des militaires et même – divine providence – de la pluie, qui s’est abattue sur la ville.
Des témoins ont néanmoins rapporté qu’un tiers de la prison est parti sous les flammes. Mais aussi qu’il y a eu, dans la confusion, des tentatives d’évasion qui auraient toutes été contrées. Certains détenus ont en revanche été brûlés au deuxième et au troisième degré. La prison de Douala est un édifice construit dans les années 1930, pour 800 détenus. Elle en compte aujourd’hui plus de 4 000. C’est l’une des plus anciennes et des plus vétustes du pays.