En légaliste et internationaliste convaincu, je m’inscris à titre personnel et organisationnel (CL2P) dans la droite ligne de la position du Secrétaire général des nations unies concernant le dialogue national annoncé dans son allocution du mardi 10 septembre 2019 par M. Paul Biya.
https://www.facebook.com/joelvibe/videos/10218657126371369/
Je souhaite que ledit dialogue soit effectivement inclusif, en conditionnant son succès à la libération effective de TOUS les prisonniers politiques Camerounais: non seulement les activistes anglophones dont ceux estampillés “sécessionnistes” récemment condamnés devant un tribunal militaire, le principal opposant Maurice Kamto et ses camarades politiques, mais aussi toutes les personnalités précédemment reconnues prisonniers politiques de manière documentée, argumentée, factuelle et sur la base des critères objectifs établis par le Comité de Libération des Prisonniers Politiques que je préside, et dont le caractère arbitraire des détentions est clairement établi soit par des avis de l’ONU (cas de Marafa Hamidou Yaya, Urbain Olanguena Awono, Achille Zogo Andela, etc..), soit par la Commission des Droits de l’Homme et des Peuples de l’Union Africaine (cas de Jean-Marie Atangana Mebara).
Je ne me reconnais pas et ne souscris nullement à des déclarations faites en comité restreint sous forme d’injonctions et en absence de toute concertation au nom générique d’une “diaspora résistante”.
Je n’ai pas été consulté à titre personnel et/ou organisationnel, et ne saurais de quelque manière que ce soit y être associé. Quand bien même nos causes et convictions se rejoindraient sur certains points précis, relatifs notamment à la mauvaise gouvernance chronique, le maintien illégitime et obscène au pouvoir du président Biya, les multiples arrestations et incarcérations arbitraires au Cameroun.
Je vous remercie
Joël Didier Engo, président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques CL2P