Relaxes sélectives du Président Biya: un choix qui ne participe pas suffisamment au rétablissement définitif de la paix et de la concorde nationale au Cameroun.
Espérons que la fin des poursuites judiciaires décrétée ce vendredi 04 octobre à 2019 par le président Biya pour “certains responsables et militants du MRC, après celle du jeudi 03 octobre 2019 pour 333 détenus d’opinion anglophones ( puis la première des 289 libérés le jeudi 13 décembre 2018) – participe de la réelle volonté de son régime répressif d’œuvrer en faveur d’un retour définitif à la paix au Cameroun, à travers notamment le dialogue inclusif que nous appelons toujours de nos vœux. Il s’agit incontestablement d’un bon petit pas dans la bonne direction, en attendant la libération de tous les prisonniers politiques camerounais, anglophones et francophones confondus.
C’est le prix de la réconciliation nationale au Cameroun.
Nous continuerons en effet d’exprimer notre réserve sur ces relaxes sélectives en exigeant la libération inconditionnelle et immédiate de tous les activistes anglophones séquestrés dans les geôles de la dictature de Yaoundé à la suite du vaste mouvement de désobéissance civile observé dans les deux régions anglophones du Cameroun depuis le 11 octobre 2016 ; ainsi que celle de tous les autres prisonniers politiques: aussi bien ceux du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun du Pr. Maurice Kamto, que les anciens dignitaires du régimes maintenus en détention arbitraire en violation des avis de l’ONU et de l’Union Africaine (UA).
Conformément aux critères objectifs édictés par notre organisation (http://www.cl2p.org/
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)