La brigade anti sardinards (BAS) visiblement déjà à Lyon pour se mobiliser contre le séjour annoncé du dictateur camerounais Paul Biya.
Un mode de résistance à la tyrannie éminemment respectable en démocratie, même quand on ne partage pas son orientation partisane.
Le Président Biya est attendu à Lyon (France) les mercredi 9 et jeudi 10 octobre prochains, dans le cadre de la conférence pour le financement d’une cause qui nous concerne tous: la reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
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À cette occasion une rencontre est prévue avec Emmanuel Macron le jeudi 10 octobre. Bien que nous soyons particulièrement exigeant et vigilant sur la défense des droits de l’Homme et spécifiquement la libération de tous les prisonniers politiques dans ce pays, nous ne voulons pas nous associer ou être associés à toutes ces manifestations en préparation contre cette visite.
Nous gardons en effet à l’esprit que la perspective souhaitée d’une transition ou alternance pacifique au Cameroun ne peut pas se conjuguer avec un extrême affaiblissement de l’autorité de l’État à travers des scènes répétitives d’humiliations de ses représentants (même illégitimes) à l’étranger, notamment lorsque leur séjour obéit à un agenda officiel pour la défense des causes qui nous sont chères comme la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P