Il faut arrêter avec ce boycott sélectif et très orienté des artistes camerounais dans les diasporas…
Dans aucun pays des artistes ne peuvent être pris en otage par des querelles partisanes, qui ne les impliquent pas d’ailleurs au premier chef, quelque pu être la teneur de leurs propos répréhensibles sur telle ou telle formation politique, telle région, ou telle ethnie ou tribu.
Le principe de la liberté artistique doit s’appliquer indifféremment à toutes et à tous, tant à K. TINO qu’à NKODO SITONY (pour ne citer que ces deux là): où qu’ils se produisent, et quelque soit la raison de ce spectacle.
Cette chasse aux sorcières persistante entre camerounais sur la base de leurs opinions politiques respectives, porte les germes d’un délitement du vivre ensemble, et d’un embrasement général dont les auteurs des différents bords ne mesurent pas toujours suffisamment la portée.
Épargnons les artistes de nos affrontements idéologiques.
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P