L’arrogance est la principale marque de faiblesse des satrapies africaines
Ainsi s’achève le parcours sanguinaire d’un dictateur africain, livré un beau jour à la Cour Pénale Internationale par les mêmes militaires qui exécutaient fidèlement ses ordres en commettant des crimes contre l’Humanité et de génocide au Darfour.
Si seulement cela pouvait parler à d’autres sur ce continent…
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JDE
Ex-Sudan president Omar al-Bashir to face war crimes trial, official says
A top Sudanese official said Tuesday the country’s transitional authorities and rebel groups have agreed to hand over former autocratic president Omar al-Bashir to the International Criminal Court for war crimes, including mass killings in Darfur.
Al-Bashir, who was overthrown by the military last year amid a public uprising, is wanted by the ICC on charges of crimes against humanity and genocide related to the Darfur conflict.
Since his ouster in April, he has been in jail in Sudan’s capital, Khartoum, on charges of corruption and killing protesters.
Mohammed Hassan al-Taishi, a member of the Sovereign Council and a government negotiator, said the council agreed with rebel groups in Darfur to hand over those wanted by the International Criminal Court to face justice in The Hague. He didn’t mention al-Bashir by name.
Al-Taishi did not say when they would transfer al-Bashir and others wanted by the ICC, and the transitional administration would need to ratify the ICC’s Rome Statute to allow for the transfer the former president to The Hague.
He spoke in a news conference in South Sudan’s capital, Juba, where the government and rebels hold talks to end the country’s decades-long civil war.
In the Darfur conflict, rebels among the territory’s ethnic Central African community launched an insurgency in 2003, complaining of discrimination and oppression by the Arab-dominated Khartoum government.
The government responded with a scorched earth assault of aerial bombings and unleashed the Janjaweed. Up to 300,000 people were killed and 2.7 million driven from their homes.
Along with al-Bashir, the ICC has indicted two other senior figures in his regime — Abdel-Rahim Muhammad Hussein, who was interior and defense minister during much of the conflict, and Ahmed Haroun, a senior security chief at the time who last month was named by al-Bashir to run the ruling National Congress Party.
By Associated Press
Soudan: accord entre gouvernement et rebelles sur le sort des inculpés de la CPI
Bien que jamais nommément cité par le négociateur, l’ancien président Omar el-Béchir serait bien concerné par l’accord trouvé ce mardi 11 février.REUTERS/Mohamed Nureldin Abdallah
L’ancien président soudanais Omar el-Béchir pourra, à l’avenir, être transféré à la Cour pénale internationale. C’est du moins l’annonce faite ce mardi par un négociateur du gouvernement de Khartoum, au terme d’une nouvelle séance de pourparlers avec les mouvements rebelles. Une annonce qui ne signifie toutefois pas que ce transfert pourra avoir lieu rapidement.
« Nous avons trouvé un accord sur les personnes condamnées par la CPI, je le dis très clairement. » C’est par ces mots, ce mardi après-midi, que le négociateur soudanais Mohamed Hassan Altaishi a donné cette information : les responsables de « crimes contre l’humanité » et « crimes de guerre » commis au Darfour pourront être livrés à la Cour pénale internationale, au terme de l’accord actuellement en négociation avec les mouvements rebelles.
Nous nous sommes mis d’accord aujourd’hui sur le transfert de toute personne qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale.
Mohamed Hassan Al-Taishi, négociateur
Tout indique donc que l’ancien président Omar el-Béchir sera bien concerné par cette décision. Car s’il n’est jamais nommément cité par le négociateur, il fait bien partie des inculpés par la CPI.
Toutefois, il ne s’agit pour l’instant que de l’un des points d’un accord plus large actuellement négocié à Juba avec les mouvements rebelles du Darfour et d’autres régions du Soudan.
Une des questions à négocier
Cette possibilité avait été souvent évoquée comme faisant partie des sujets à négocier entre les autorités de transition soudanaises et les mouvements rebelles réunis au Soudan du Sud pour négocier une paix globale.
Mais la question fait débat à Khartoum, y compris au sein des instances dirigeantes. Et aucun accord formel n’avait été encore annoncé – jusqu’à aujourd’hui – alors que la date promise pour la signature d’un accord approche.
Par RFI
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