Que pense M. OBAMA de son propre silence, notamment lorsque les tontons macoutes du dictateur Paul Biya agressaient sauvagement (en lui brisant la jambe) une manifestante pacifique devant un palace Lyonnais lors du séjour officiel de ce dernier en octobre 2019? Avait-il seulement condamné cet acte, ou manifesté une simple indignation?
À ma connaissance non.
Certains d’entre-nous l’ont pourtant fait à la suite de l’enfarinage qu’il a subi à Paris de cette victime, même si nous ne pouvons objectivement assimiler cette forme de résistance pacifique à de la violence pure et brute, telle qu’elle se pratique sur les manifestants, les opposants et les journalistes indépendants sous la dictature de Paul Biya.
Ça suffit donc avec cette mémoire sélective, qui est le propre des membres et partisans d’une des pires tyrannies africaines, habitués qu’ils sont depuis 38 ans à voir d’autres souffrir et même succomber sous ses sévices.
Mesdames et Messieurs,
Retenez enfin que ce que vous avez pu infliger ou continuez à infliger à d’autres pourrait également vous arriver un jour dans les rues de Paris, New York ou Johannesburg… Nonobstant l’apaisement et le ton conciliant prôné par quelques rares d’entre-nous, souvent dans ces organisations non gouvernementales que vous fustigez à longueur d’antennes et découvrez qu’elles peuvent être d’une quelconque utilité au moment où votre enfer se rappelle subitement à votre bon souvenir.
ASSIA OBAMA
JDE