Toute la culture d’un déni criminel contenue dans la réaction officielle du gouvernement Camerounais – Pas au Président français Emmanuel Macron – Mais à l’activiste Calibri Cabro qui l’a précisément interpellé au Salon de l’Agriculture de Paris samedi 22 février 2020, sur la persistance au Cameroun des emprisonnements politiques, des crimes de torture, de guerre, contre l’Humanité et de génocide (entre-autres) …
Une véritable fuite en avant mortifère!!!
JDE
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La réaction du gouvernement camerounais à la vidéo d’Emmanuel Macron
Par la voix du ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, le gouvernement se prononce sur ce qui s’est passé à l’inauguration du Salon International de l’Agriculture à Paris.
« Le Gouvernement camerounais a pris connaissance du contenu d’une vidéo mise en circulation dans les médias sociaux, le 22 février 2020, dans laquelle un individu se présentant comme étant un activiste originaire du Cameroun, interpelle bruyamment le Président de la République Française, Emmanuel MACRON, lors de l’inauguration du Salon International de l’Agriculture à Paris.
Le Gouvernement condamne sans réserve l’acte de ce quidam qui se revendique de l’appartenance à un peuple dont on connait la fierté et la dignité, et qui a cru devoir interpeller le Chef de l’Etat d’un Pays avec lequel le Cameroun entretient des relations d’amitié et de coopération anciennes, étroites et mutuellement bénéfiques, et qui ont toujours été fondées sur les principes sacrés de la souveraineté des Etats et du respect mutuel.
En fustigeant ce comportement insensé et irresponsable, le Gouvernement de la République rejette catégoriquement les contrevérités proférées par ce prétendu activiste, notamment que : « le Président camerounais commet un génocide au Cameroun ; tous les autres camerounais au même titre que lui, sont des hommes morts ou susceptibles d’être tués par le Président BIYA ; la plupart des pays africains à l’instar du Cameroun, sont gouvernés par des dictateurs ; dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, il y a déjà eu 12 000 morts. L’intéressé affirme en outre que 22 villageois ont été tués dans la Région du Nord-Ouest, par l’armée camerounaise », une information démentie et qui a du reste fait l’objet de clarifications précises de la part du Gouvernement.
Par Erel Djene