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POURQUOI JE SOUPÇONNE LES SERVICES SECRETS DU CRIMINEL EMILE BAMKOUI D’ÊTRE A MES TROUSSES
A l’attention de l’opinion nationale et internationale ainsi que des organismes de défense des droits de l’homme et de la liberté de presse. Cette histoire est à prendre très au sérieux. Le pouvoir de Yaoundé tient visiblement à en découdre avec ma modeste personne, non content de m’avoir séquestré pendant près de 2 mois dans ses geôles au Cameroun, dans l’objectif que je me taise à jamais. Je peux vous garantir que les services secrets camerounais (je pense tout de suite aux agents de la très redoutable et criminelle Division de la Sécurité Militaire) seraient présents sur ma terre d’asile.
En effet, ce 26 février 2020, vers 21h, à mon retour d’une course que je suis allé effectuer dans un magasin pas très loin de mon domicile, une de mes voisines, une dame âgée de la cinquantaine, m’informe qu’il y a des camerounais, des hommes d’un âge avancé, qui sont passés me chercher chez moi : « ils avaient le même accent que vous, ils m’ont dit qu’ils cherchaient un certain Michel, un camerounais qui vit ici ».
Ayant appris cela, j’ai marqué mon étonnement dans la mesure où non seulement je ne suis en contact avec aucun camerounais ici mais aussi aucun compatriote vivant sur ma terre d’accueil n’a franchi le seuil de ma porte depuis que je suis ici. Alors qui sont ces compatriotes qui ont su avec exactitude où je réside au point de venir m’y chercher et nuitamment ? Tout de suite, mes soupçons vont vers les services secrets camerounais. Rien à faire. Et le premier suspect c’est bien entendu la Division de la Sécurité Militaire (SEMIL) du crapuleux, colonel Joël Emile Bamkoui.
Le 3 février dernier, un informateur sans doute proche de la SEMIL m’a confié que le colonel Bamkoui dit à qui veut l’entendre qu’il est le camarade d’école de guerre de plusieurs hauts gradés de l’armée d’ici dont le chef d’état-major des armées, Moïse Minoungou, et que de ce fait, il lui était facile de mettre la main sur moi (je ne sais pour m’amener où !).
Je tiens tout d’abord à prendre l’opinion nationale et internationale à témoin en disant que le délinquant au galon de colonel Emile Bamkoui soit tenu pour responsable au cas où il m’arrivait quelque chose ici et que ce dernier (où alors le patron de la Direction Générale de la Recherche Extérieure, Eko Eko Maxime, au cas où c’est lui qui est à la manœuvre) dise à ses agents de rentrer immédiatement au Cameroun, sinon, ils n’auront qu’à se blâmer seuls. Ici ce n’est pas le Cameroun où les êtres humains sont traités comme des objets. Et que Bamkoui se rappelle qu’il y a plus gradés que lui en prison ici et que comme je lui ai promis, son match s’est achevé sur ma personne le 14 décembre 2018 (jour de ma sortie de prison). Le mien sur lui ne fait que commencer.
Par Michel Biem Tong, journaliste web en exil