SUR LES INFORMATIONS PORTANT SUR UN PROJET D’ARRESTATION DES AGENTS DE SÉCURITÉ DU PRÉSIDENT MAURICE KAMTO.
Je viens de recevoir dans mon in box et à plusieurs reprises un audio d’une personne se présentant comme un officier de gendarmerie qui fait une relation des faits, bien que n’ayant pas été pas témoin, de ce qui s’est passé à Garoua ce jour lors du passage du Président Maurice Kamto en transit pour Maroua.
Il indique que les agents de sécurité de Maurice Kamto qui ont interpellé le porteur de l’arme en civil, infiltré dans le cortège, à leur insu, seront mis aux arrêts aux motifs qu’ils auraient molesté celui qui est apparu après coup, comme un gendarme en service à la brigade de gendarmerie de Garoua 1er.
D’après les déclarations de cet officier, ils seront traduits devant le tribunal militaire immédiatement lundi.
En ma qualité de citoyen camerounais et militant pour la justice dans mon pays, j’appelle tous ceux qui ont opté pour une telle démarche de s’abstenir de le faire, sans avoir ouvert au préalable une enquête indépendante coordonnée par des juges civils pour savoir exactement ce qui s’est passé à Garoua.
Sans rentrer dans le fond de l’affaire, il apparaît assez incompréhensible que des agents de sécurité se soient jetés sur une personne qui apparaissait comme un simple spectateur.
Il y a certainement eu un incident pour motiver cette réaction.
Peut-être aussi une sorte de panique ou mauvaise interprétation de de l’attitude du gendarme .
Ce d’autant plus qu’il apparaît que le gendarme au moment de son arrestation, était en civil, ne portait aucun signe distinctif et ne s’était pas visiblement présenté à l’équipe de sécurité comme cela se pratique souvent.
Notre pays est au bord de l’implosion.
L’atmosphère est très tendu.
Sachons raison gardée.
Une arrestation de ces agents de sécurité est fortement belligène.
Que des enquêtes tant sur les raisons de la présence de du gendarme, que sur le traitement qu’il aurait reçu soient menées sereinement par une justice civile, afin que justice soit faite et les clarifications apportées.
Pour la Société Civile Critique
Me Christian BOMO Ntimbane.