Spectacle de la haine de soi et de la RÉPRESSION à Yaoundé
La récente intervention de Madeleine Tchuente, inamovible ministre de la recherche scientifique, comme son patron porté disparu Paul Biya, démontre à quel point cette crise sanitaire est aggravée au Cameroun par une crise de gouvernance, de légitimité, et de compétence face à une catastrophe de dimension apocalyptique.
Ainsi, au lieu de fournir des informations et des services dont les Camerounais ordinaires ont désespérément besoin pour sauver leurs vies, la ministre s’est lancée dans des platitudes et des clichés comme si ses propres conneries importaient plus que le virus.
Dans sa lancée, avec un dédain particulièrement insupportable envers les Camerounais ordinaires, elle a en fait blâmé la crise et n’a pas su montré la compassion attendue, prisonnière qu’elle est de ses clichés et stéréotypes qui traduisent finalement une haine de soi profonde et incurable.
Ce manque de compassion s’exprime également avec les priorités du régime qui continue de traquer la soi-disant opposition et les journalistes, tout en permettant au coronavirus d’infecter autant de CAMEROUNAIS ordinaires QUE POSSIBLE…… Pendant que les autres demeurent par pure méchanceté enfermés dans des mouroirs concentrationnaires.
Au fond ces pratiques gouvernementales sont historiquement déterminées par ce qu’Achille Mbembe appelle Nécropolitique, qui est le pouvoir souverain du dictateur de déterminer qui devrait vivre et qui devrait mourir en se basant totalement sur les stéréotypes et les clichés du «Nigga »; perçus COMME DES SAUVAGES ARRIÉRÉS trop proches de la nature.
Le problème ici est la nature non civilisée, une forme de haine incontrôlable partagée par l’élite camerounaise au pouvoir qui, comme des vieux nègres cramponnés à leurs fonctions ministérielles et administratives agissent exactement comme le Vieux Meka de Ferdinand Oyono, s’adossant sur les mêmes raisons que le colonisateur blanc autrefois dans sa «mission dite civilisatrice» sur le continent.
C’est précisément le genre de mentalité anachronique que combat le CL2P, particulièrement contre cette élite corrompue et décadente essayant désespérément de sortir de la fosse septique dans laquelle elle nous a plongée depuis 38 ans.
Vu sous cet angle, le coronavirus devient la métaphore d’une crise d’un régime dictatorial jouant la politique de l’autruche alors qu’une catastrophe s’abat sur le peuple qui est sensé protéger.
Le CL2P va continuer à travailler inlassablement pour sauver notre communauté politique de ces aveugles qui nous gouvernent. Tout ceci en rappelant constamment que les politiques répressives et irresponsables n’ont aucune place quand nos vies sont collectivement en danger.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
Vidéo:
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Show of self-hatred and REPRESSION in Yaoundé
The recent intervention of Madeleine Tchuente, Minister of long-standing of scientific research, As with her boss missing in action, it demonstrates that Ms. Tchuente’s observations underline how this health crisis is worsened by a crisis of governance and competence in the face of a disaster of apocalyptic proportion.
So, instead of providing information and services that ordinary Cameroonians desperately need to save their own lives, the minister launched into platitudes and clichés as if her own bullshit mattered more than the virus. In the process, showing disdain for ordinary Cameroonians, she actually blamed the crisis and showing no compassion whatsoever by relying on stereotypes and platitudes that betray a deep and incurable self-hatred.
This lack of compassion is also expressed with the priorities of the regime which continues to hunt down the so-called opposition while allowing the coronavirus to infect as many ordinary CAMEROUNIANS AS POSSIBLE. The others are still locked up in concentration camps and dying..
Thus, how these government practices are historically determined by what Achille Mbembe calls Nécropolitique, which is the sovereign power of the dictator to determine who should live and who should die based entirely on stereotypes and clichés of “Nigga; LIKE REAR WILDS too close to nature. The problem here is uncivilized nature, a form of uncontrollable hatred shared by the ruling Cameroonian elite who, as ruling old negroes like Ferdinand Oyono’s Old Meka, endorse the same reasons that the white colonizer used for its “civilizing mission” on the continent.
This is the kind of mentality that the CL2P is fighting against a corrupt and decadent elite trying desperately to get out of the septic tank into which these idiots have led us.
The coronavirus becomes the metaphor of a crisis of a regime playing the policy of the ostrich in the face of an impending disaster. The CL2P will continue to work tirelessly to save our political community from the blind who govern us. All this with the knowledge that repressive and irresponsible politics have no place when many lives are in danger.
The Committee For The Release of Political Prisoners – CL2P