Qu’est-ce qui peut amener des ressortissants camerounais, souvent installés en France et quelquefois détenteurs de la nationalité française, à engager une campagne aussi outrancière contre un ambassadeur accrédité dans leur pays d’origine?
La violence des critiques empruntant parfois un caractère d’ultimatums et de menaces sur sa personne m’a pour le moins interloqué, même au nom de la nécessaire « non ingérence dans les affaires intérieures du Cameroun »:
Cet ambassadeur de France, Christophe GUILHOU, bien qu’ambassadeur d’un pays connu pour son soutien assumé et affiché au régime dictatorial de Paul Biya (87 ans, 37 années de règne) a notamment pris position en faveur des défenseurs des Droits Humains et de certains médias indépendants du Cameroun, lorsque le même pouvoir les accusait sans preuve de « vouloir déstabiliser ses institutions » et d’avoir « perçu 5 milliards de Fcfa de l’étranger » à la suite du massacre de civils à Ngarbuh (village situé dans une des deux régions anglophones du pays).
Nous n’avions alors pas vu tant de pétitions et autres vidéos circuler dans les rangs des autoproclamés « grands défenseurs diasporiques de la souveraineté du Cameroun », pour au moins venir appuyer cette prise de position salvatrice pour l’intégrité menacée d’autres camerounais.
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
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