Disgrâce à Yaoundé
Par Pr. Olivier J. Tchouaffe, PhD, Porte-parole du CL2P
Les deux dernières semaines ont été difficiles pour le régime de Yaoundé affichant des visages horribles d’un pouvoir chaotique qui ressemblent à des sketchs d’une satire dystopique mais en fait d’un régime désespérément hors de contrôle.
Tout d’abord, l’un de ses plus célèbres griots, Ernest Obama, a été capturé manu militari en mondovision par les services de sécurité du régime à l’intérieur du siège de la télévision des mille collines (VION 4) pour faire monter l’audience de son incarcération, de façon cynique, dans un donjon infesté de Covid 19 du régime avec la bénédiction du Nnôm Ngui et la violation des droits légaux et démocratiques élémentaires. Ce fut l’application régulière de la loi du plus fort, consister à démontrer que personne au Cameroun n’est à l’abri de la violence parrainée par l’État puis de la détention arbitraire et infinie sans le moindre procès par le seul vouloir d’un régime qui résiste à la réalité depuis 38 ans et dont les racines sont si profondément ancrées dans le sol toujours fertile de la colonisation.
Plus tard, le directeur de cette même chaîne de télévision, un certain Parfait Ayissi, qui a fait scandale sans honte et avec mépris déconcertant notamment envers les femmes, sur le plateau de télévision en révélant par inadvertance le ventre mou, lâche et corrompu de cette entreprise médiatique vénale et vile que le CL2P a déjà eu à dénoncer à mainte reprises.
Dans la même veine, Pierre-Désiré Engo a de nouveau été forcé de défiler en public pour une parodie procès sans fin depuis 1999 et un exercice de despotisme juridique méchant et cruel à travers le pouvoir de la délation légale. Cela montre que le pouvoir de définition et de délation du régime de Yaoundé est arbitraire et sans limite. Les créatures de Nnôm Ngui comme comme Jacques Fame Ndongo ont en effet compris que le fait de définir les Camerounais ordinaires comme des “prévaricateurs de la fortune publique” ou des “terroristes” permet au pouvoir dictatorial en place de kidnapper à sa guise des personnes de son choix et de les séquestrer indéfiniment et sans procès. Dans le cas d’espèce cette manœuvre improductive demeure sans effet sur la cible indirecte son fils, Joël Didier Engo qui, contrairement à la plupart des “créatures” du régime, ne s’est jamais laissé dupé par le régime et demeure une épine pour celui-ci à travers son activisme en faveur des droits de l’Homme depuis des décennies.
Pour ne pas être en reste, le propagandiste en chef du régime, Mr. Mathias Éric Owona Nguini, a rédigé une pièce de propagande de style rhétorique «sans prisonniers» affirmant, dans ce solipsisme dément, que le Nôm Ngui était un «homme de paix».
Au CL2P, nous n’attendons évidemment pas grand-chose du régime de Yaoundé, mais ils se sont surpassés ces dernières semaines affichant une panne complète de leur machine idéologique qui révèle la vraie nature d’un pouvoir égoïste, violent, brutal et voyou …prêt à tout comme fouler aux pieds tous les principes de droits et les valeurs démocratiques juste pour s’accrocher au pouvoir indéfiniment et ainsi satisfaire son culte naïf et immature d’immortalité obscène.
Ce que nous pouvons retirer de tous ces gâchis, c’est qu’il y en avait de très prévisibles, car le régime a plongé profondément dans une forme extrême de zombification et de paranoïa et a commencé à se bouffer de l’intérieur pour le porter désormais à l’extérieur.
Malheureusement, un régime qui ne peut être réformé, ne peut pas se corriger lui-même et ne peut pour autant plus inspirer confiance. Donc il s’enfonce de plus en plus dans un néant sans frein.
Pr. Olivier J. Tchouaffe, PhD, Porte-parole du CL2P
English version
Disgrace in Yaoundé
By Olivier J. Tchouaffe, PhD, Spokesman of the CL2P
The last two weeks have been difficult for the Yaoundé regime, displaying a horrible vision of a chaotic regime that looks like sketches of a dystopian satire but of a regime in fact and decidedly out of control.
First of all, one of his most famous griot, Ernest Obama, was captured Manu Militari by the regime’s security services inside a television station to cynically raise the audience for his incarceration in the infested dungeon of Covid 19 of the regime with the blessing of Nnôm Ngui and the violation of legal and democratic rights and due process of law to demonstrate that no one in Cameroon is immune from state-sponsored violence and infinite detention without trial of a regime that has stood the test of reality for 38 years and whose roots are deeply rooted in the fertile soil of colonization.
Later, the director of this television station, Parfait Ayissi, created a scandal on the same television channel called Vision 4 revealing inadvertently the ugly and dark belly of this venal and vile media company that the CL2P was very aware of and denounce often.
In addition, Pierre-Désiré Engo was again paraded in public for an endless trial and an exercise in vicious and cruel legal despotism through the power of definition. This shows that the power to define of the Yaoundé regime is arbitrary and limitless. The creatures of Nnôm Ngui understand that defining ordinary Cameroonians as “predators of public fortune” or “terrorists” allows the Cameroonian government to kidnap and detain people indefinitely and without trial.
What is more, an unproductive and wasteful attempt to hurt his son, Joel Didier Engo, who, against most of the regime’s “creatures”, was not easily deceived by the regime and was a thorn alongside the regime for its activism in favor of human right for decades.
Not to be outdone, the regime’s chief propagandist Mathias Eric Owona Nguini wrote a rhetorical propaganda piece “without prisoners”, claiming in this insane solipsism that the Nnom Ngui was a “man of peace”.
At the CL2P, we obviously do not expect much from the Yaoundé regime, but they have outdone themselves in recent weeks displaying a complete breakdown of its ideological machine which reveals the true nature of the regime as selfish, violent, brutal and rogue and ready for anything and ready to trample on all principles and anyone to cling to power.
What we can get out of all of these messes is that there were some very predictable stuff, as the regime plunged deeply into an extreme form of zombification and paranoia and started eating itself inside out. Unfortunately, a regime that cannot be reformed, cannot correct itself and cannot be trusted.
Olivier J. Tchouaffe, PhD, Spokesman of the CL2P