Nous osons croire que le porte-parole de l’armée camerounaise, le Capitaine de Frégate Cyrille Atonfack qui excelle dans l’art du déni des crimes de guerre et contre l’humanité perpétrés dans les deux régions anglophones, aura ne serait-ce qu’une pensée pour toutes ces victimes civiles assassinées dans leurs domiciles par des milices à la solde de ses supérieurs hiérarchiques.
Personne ne peut raisonnablement prendre un malin plaisir à accabler une armée républicaine de crimes aussi abominables que ceux commis depuis quatre (04) années dans les régions anglophones au Cameroun, dans l’indifférence générale des ressortissants francophones du pays.
Cette guerre civile provoquée par la surdité du régime de Yaoundé et sa répression sauvage du mouvement de désobéissance civile de la minorité anglophone est aujourd’hui clairement dans une impasse meurtrière, que seul un dialogue inclusif (appelé de nos vœux dès le début) saurait ou pourrait arrêter.
Encourageons tous les efforts menés en ce sens actuellement, en ayant notamment à l’esprit que les 4000 à 12 000 anglophones et les forces de sécurité qui y ont inutilement perdu la vie, à l’incitation des faucons et idéologues ethno-fascistes (parfaitement identifiés) du régime en place, ne reviendront malheureusement plus.
Ces va-t-en guerre et apologistes du nettoyage ethnique devront être poursuivis devant les juridictions internationales compétentes, quelque soit l’issue des pourparlers engagés entre les autorités camerounaises et les leaders sécessionnistes anglophones.
Le Comité De Libération des Prisonniers Politiques – CL2P