À la limite le silence gêné du régime sanguinaire de Yaoundé ne devrait plus surprendre, tant cela participe de sa culture du crime d’État.
Mais c’est surtout la relative indifférence des camerounais ordinaires notamment francophones qui interpelle, au moment où nombre d’entre-eux débattent allègrement de la perspective du troisième mandat du Président Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, et s’avèrent curieusement incapables de s’indigner sur la mort menottée sur un lit d’hôpital d’un compatriote anglophone détenu arbitrairement depuis 04 ans sans jugement au mouroir carcéral de Kondengui à Yaoundé.
Que dire?! C’est le comble de l’inhumanité et de la cruauté.
JDE