Temps et Châtiments cruels et inhabituels au Cameroun
Au moment où le « Nnôm Ngui » tient un Conseil purement figuratif de la magistrature suprême qui consacre sa position de de facto de magistrat suprême, dans le processus, abolissant la séparation des pouvoirs et affinant l’état de surveillance de haute technologie avec zéro espoir d’une réforme massive, nous militons plus que jamais contre un dictateur qui ne voit aucune valeur dans la séparation des pouvoir. Nous sommes en réalité au Cameroun face à des personnages qui ne peuvent simplement pas comprendre l’idée de la séparation des pouvoirs.
Au CL2P, nous savons toujours que la concentration des pouvoirs autour de l’exécutif et du gouvernement est une mauvaise habitude qui n’augure rien de productif. En conséquence, les prisonniers politiques reconnus par notre organisation ont toutes de longues peines de prison dites préventives ou définitives qui équivalent de facto à la prison à vie avec récemment le cas emblématique d’un prisonnier politique anglophone décédé enchaîné à son lit d’hôpital sans même avoir eu à comparaître en quatre (04) ans un seul jour au tribunal.
Sur ce point, le CL2P doit dire que de nombreux pays civilisés décomptent le temps d’incarcération différemment de la dystopie des satrapes Africaines. Aux États-Unis, par exemple, pays qui compte pourtant le plus grand nombre de personnes incarcérées, un an de prison compte pour 8 mois, plus 5 jours par mois de crédit pour bonne conduite et contribution productive.
Toujours aux Etats-Unis, la plupart des détenus ne purgent que la moitié de leur peine avant d’être transférés dans des maisons de transition ou sous probation. En pratique, une personne condamnée à 5 ans de prison purge en fait 2,5 ans. Dans ce contexte, des prisonniers politiques comme Jean-Marie Atangana Mebara doivent avoir été libérés depuis longtemps.
Bien entendu, au Cameroun, il n’y a pas de maison de transition ni de probation. Nos prisonniers politiques n’ont d’office aucun mérite pour leur bon comportement et leur contribution positive.
En effet, la relation entre le “Nnôm Ngui” ‘Chef des chefs) et nos prisonniers politiques est purement anthropophagique et profondément troublante. Ils servent d’abord d’outils de propagande pour les 4 décennies de chaos et d’arme de dissuasion pour la domination psychologique des masses dans un contexte politique où la plupart des gens sont faits pour être dociles, abrutis au quotidien par des ethnofascistes cupides et véreux, se complaisant dans une victimisation de laissés pour compte de la mondialisation et des théories du complot frauduleuses sur la communauté internationale. C’est cela l’armature idéologique de ces idéologues et charlatans enthousiastes du régime en place au Cameroun depuis 1982.
Il va sans dire que dans un tel processus, ils sont naturellement insensibles à l’absurdité et à la criminalité du régime de Yaoundé, y compris quand ce dernier prive cyniquement à des innocents leurs droits humains élémentaires, tel que pouvoir se soigner sans être menotté sur un lit d’hospitalisation.
Au CL2P, nous disons que ça suffit!!!
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
English version
Time and Cruel and Unusual Punishment in Cameroon
As Nnom Ngui holds a Supreme Judicial Council which enshrines his de facto position of supreme magistrate, in the process, abolishing the separation of power and refining the state of high-tech surveillance with zero hope of massive reform , we campaign against a dictator who sees no value in the separation of power. These are people who cannot understand the idea of the separation of powers.
At the CL2P, we always know that the concentration of government power is always a bad thing. As a result, the political prisoners recognized by our organization all have long preventive or compulsory prison sentences which are de facto equivalent to life imprisonment with recently a political prisoner who died chained to his hospital bed without even having had his day in court.
On this point, the CL2P must say that many civilized countries count time differently from dystopia. In the United States, for example, the country with the most people in prison, one year in prison counts as 8 months plus 5 days per month of credit for good behavior and productive contribution.
Most inmates only serve half of their sentence before being transferred to halfway houses or on probation. In practice, a person sentenced to 5 years in prison actually serves 2.5 years. In this context, political prisoners like Jean-Marie Atangana Mebara must be released already.
Of course, in Cameroon, there is no halfway house or probation. Our political prisoners have no credit for their good behavior and their positive contribution.
Indeed, the relationship between the Nnom Ngui and our political prisoners is purely anthropophagic and deeply disturbing. They serve as tools for the 4 decades and on the domination of the political context where most people are made to be docile and coupled with fraudulent and so-called wronged ethnofascists driven mad by fraudulent conspiracy theories spewed out daily by enthusiastic ideologues and charlatans of the plan. In the process making them insensitive to the absurdity and criminality of the Yaoundé regime, cynically depriving them of their human rights.
At the CL2P, we say enough is enough!
The Committee For The Release of Political Prisoners – CL2P