Violence institutionnalisée, Stupidité et Résilience
Les récentes images scandaleuses et extrêmement brutales en provenance des régions anglophones du Cameroun révèlent la dissolution entre l’état absolu de guerre pourrie dans ces régions qui a touché le fond et la décadence puis la désintégration complète de l’État central au Cameroun. Elles dévoilent au grand jour la révélation effrayante que parler d’un État au Cameroun n’est plus tenable parce que même un État peut mourir à un moment où les rebelles imitent avec délectation ses escadrons de la mort, affichant alors tous deux une incapacité ethno-fasciste à faire face à la diversité et à la nécessaire cohésion nationale.
Même ainsi, cependant, le CL2P a déclaré que les personnes se livrant à des crimes contre l’humanité seront toutes poursuivies sans exception, y compris celles qui prétendent qu’elles “suivaient simplement les ordres”.
La vérité sous-jacente est que tandis que les sycophantes parasitent l’espace médiatique, les nombreux facilitateurs et les lâches aux épines dorsales de spaghetti qui sont hypnotisés et rendus délirants par les messes noires régulières de Nnom Ngui se délectent de son spectacle extravagant sur son immortalité obscène diffusé à grand renfort de propagande. La réalité, cependant reste que tout ce qui est sous le soleil a une durée de vie quoi qu’il arrive. En plus c’est vraiment stupide faire les mêmes choses depuis 40 ans et espérer des résultats différents.
Thomas Hobbes, l’auteur du Léviathan, a compris que dans un état de nature, la vie humaine est solitaire, méchante, brutale et courte. L’auto-préservation et la sécurité sont au cœur de notre consentement implicite à céder une partie de notre liberté à l’État totalitaire en échange de notre propre survie.
Par conséquent, dans un État où la violence est la norme comme au Cameroun, et où la puissance publique ne peut plus assurer la sécurité des gens ordinaires, cet État n’est plus véritablement un État. Il retourne simplement à un état de nature et de darwinisme social.
Il est vrai que l’on peut faire valoir que les États africains n’ont pas de citoyens parce que pendant longtemps, l’État a été vu par de nombreux Africains ordinaires comme une imposition néocoloniale oppressive et a répondu à ce défi avec des normes différentes en termes d’autosuffisance et la résilience pour la survie. Mais il n’en demeure pas moins que l’autonomie et la survie peuvent également être traumatisantes et brisées.
En effet, si la résilience est une grande ressource psychologique pour s’adapter à des circonstances stressantes et pour rebondir après des événements indésirables; les facultés inhérentes d’adaptation lorsqu’elles sont étendues à l’extrême peuvent également devenir pathologiques et suicidaires. Aussi, la résilience ne fonctionnera pas lorsque les bactéries et les parasites qui ont envahi notre organisme national deviennent résistants à la médecine.
Par ailleurs un vrai changement nécessite un changement de culture et exige une imagination, une détermination, une conviction et une énergie que le Nnom Ngui et ses créatures n’ont absolument pas. Cela prend des ressources et il leur manque un plan. Il n’existe à l’évidence peu de preuves concrètes qu’ils en ont un.
Le CL2P comprend que le plus important est de suivre notre examen minutieux pour changer notre société de l’intérieur. Les gouvernements commettent précisément leurs pires crimes lorsque les gens cessent de prêter attention à ce qu’ils font.
Notre destin est entre nos mains et nous devons nous rassembler pour nous tenir debout; plutôt que de survivre sur des béquilles boiteuses de l’ethno-fascisme nécropolitique et des forces mystiques d’extinction systémique de la vie.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
English version
Institutionalized Violence, Stupidity and Resilience
The recent scandalous and extremely brutal images from the English-speaking regions of Cameroon reveal the confusion between the utter rotten state of war in this region which has hit bottom and the complete decadence and disintegration of the state in Cameroon. They unveil the chilling revelation that talking about a state in Cameroon is no longer tenable because even a state can die at a time when rebels mimic the state’s death squads with glee, both flaunting an ethnofascist inability to cope with diversity.
Even so, however, the CL2P said those engaged in crimes against humanity will all be prosecuted without exception, including those who claim they “were just following orders.”
The underlying truth is that while the parasitic sycophants, the many enablers and cowards with linguini thorns who are hypnotized and made delusional by the regular black masses of the Nnom Ngui and reveal in his extravagant display of his obscene immortality with a great public outpouring, the reality, however, is that anything under the sun has a shelf life no matter what. It is really stupid. moreover, doing the same things for 40 years and expecting different results.
Thomas Hobbes, the author of the Leviathan, understood that in a state of nature, human life is solitary, nasty, brutish and short. Self-preservation and security are central to our implicit consent to surrender some of our freedom to the state in exchange for our own survival.
Therefore, in a state where violence is the norm and where the state can no longer ensure the safety of ordinary people, that state is no longer a state. It returns to a state of nature and social Darwinism.
It is true that it can be argued that African states do not have citizens because for a long time the state has been seen by many ordinary Africans as an oppressive neocolonial imposition and has responded to this challenge with standards. different in terms of self-sufficiency. and resilience for survival, but autonomy and survival can also be traumatic and shattered.
Indeed, while resilience is a great psychological resource to adapt to stressful circumstances and to bounce back from adverse events, however adaptative competencies when stretch to the extreme can become pathological and suicidal. Thus, resilience won’t work when the bacteria and the parasites that have taken over our national body become resistant to medicine.
Thus, real change requires a change of culture and requires an imagination, determination, conviction and energy that Nnom Ngui and his creatures do not have. It takes resources and they lack a plan of which there is little concrete evidence.
The CL2P understands that the most important thing is to follow our scrutiny to change our society from within. Governments commit their worst crimes when people stop paying attention.
Our destiny is in our own hands and we must come together to stand on our own two feet rather than the limping clutches of necropolitical ethnofascim and the forces of extinction of life.
The Committee For The Release of Political Prisoners – CL2P