La perdition dans l’extrémisme partisan et la violence rhétorique de certains hauts gradés autoproclamés de la diaspora camerounaise à l’étranger….Notamment en France.
À partir du moment où un ambassadeur rentre en fonction dans son pays d’accréditation, il n’est à priori plus seulement le représentant voire l’otage d’un seul camp politique. À moins qu’il y sombre de lui-même lentement à travers ses déclarations, sa manière politiquement ou clanique-ment orientée de représenter son pays à l’étranger.
On ne peut objectivement pas encore déduire que le nouvel ambassadeur du Cameroun en France, bien qu’ancien conseiller diplomatique du président Biya, présente déjà les signes inquiétants et annonciateurs de cette dérive observée chez nombre de ses prédécesseurs.
J’ai peut-être la naïveté de percevoir une légère inflexion de ton, de son, voire d’approche voulue plus conciliante des camerounais et surtout républicaine; sans pour autant attendre un quelconque changement dans une ligne diplomatique qui se définit comme chacun le sait au sommet de l’État à Yaoundé.
JDE