Gare aux thuriféraires du régime de la terreur qui lancent des défis insurrectionnels à un peuple pacifique, qui n’a plus rien à perdre avec le maintien d’un statu quo tyrannique…
Ils pourraient le regretter sous les projeteurs internationaux.
JDE
MESSIEURS LES GOUVERNEURS, DÉSOLÉ!
Par Me Christian Bomo Ntimbane
Les révolutions populaires ne sont pas soumises aux volontés, autorisations ou aux interdictions de manifester des autorités qui, naturellement ne seront pas d’accord qu’elles aient lieu. C’est une évidence, un truisme.
À cet effet, les interdictions de manifester des autorités administratives contre les marches pacifiques, sans violences, sans casses, à mains nues annoncées n’ont aucune influence sur la dynamique révolutionnaire populaire qui est par essence un acte de résistance à l’oppression des gouvernants illégitimes.
Que ce soit au Mali, au Soudan, en Égypte, les autorités aussi avaient interdit les manifestations publiques. Mais les peuples sont sortis.
Quand le peuple est décidé à sortir, il ne demande la permission de personne et ne reçoit des ordres de personne. Car il est souverain.
La sagesse devrait plutôt pousser les autorités administratives à encadrer ces manifestions pacifiques annoncées qui auront lieu, quelque soient leurs multiples décisions d’interdiction.
Début des années 1990, les manifestations pour le multipartisme avaient été interdites. Mais le peuple a manifesté et a obtenu le multipartisme.
Les révolutionnaires sont donc bien conscients que la liberté s’arrache et ne se donne pas. Ils marcheront pacifiquement, sans violences, sans casses, à mains nues.