Avec cette manie dans ces satrapies francafricaines de faire systématiquement assiéger les opposants à leurs domiciles avec des colonnes de chars et de bidasses armés jusqu’aux dents…afin de parer à toute contestation de hold-up électoral quasi programmé…
Aussi, de Yaoundé à Librevillle, puis Conakry en passant par Abidjan…le scénario se répète et mis étonnamment en scène de la même manière par des despotes qui prétendent chaque fois avoir été plébiscités dans les urnes.
Logiquement quand on a reçu 70%, 80%, voire 90% de suffrages dans une élection, pas besoin de séquestrer “les perdants”. Même quand ceux-ci contestent ces résultats en s’autoproclamant vainqueur avant les “résultats officiels”.
C’est dire si nos hommes forts se savent en réalité très faibles, car assis sur des volcans d’illégitimité qui peuvent entrer en éruption à la moindre contestation ou manifestation.
Mais jusqu’à quand???
Voilà la question que nous devons désormais poser, tant la situation politique dans l’écrasante partie de l’Afrique noire francophone est sous une tension maximale.
Tous les chars d’assaut, les mirages et les drones de l’armée française ne suffiront pas pour sauver les soldats de la Françafrique Biya, Bongo, Condé ou Ouattara lorsque le sous continent s’embrasera véritablement contre ces coups d’État constitutionnels à répétition.
JDE