Le 29 juin 2019, alors que les activistes camerounais d’Europe manifestaient à Genève contre un éternel séjour de Paul Biya, président du Cameroun depuis alors 37ans sans partage, et dont le pays est plongé dans une guerre inutile et une population déboussolée et désœuvrée, Christophe Junior Zogo, ancien commissaire sous ce régime qui vit désormais en France, d’abord comme exilé politique, puis naturalisé français, publiait sur les réseaux sociaux une de ses nombreuses vidéos de haine, lançait, selon Joël Didier Engo, président du CL2P (Comité de Libération des Prisonniers Politiques), une ONG basée à Paris,”…un appel explicite au meurtre avec des menaces d’expédition punitive…”contre les activistes camerounais.
Cet appel qui succédait ainsi à d’autres fut la goute d’eau de trop qui emmena cette ONG, spécialisée dans la défense de nombreux prisonniers politiques sur le continent africain, à saisir le ministère français de la justice, employeur de l’ex-commissaire, pour s’indigner d’un tel comportement de la part d’un citoyen français.
Le président du CL2P nous en dit plus dans cet entretien avec son ami Jacky Moiffo.
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