Ces idéologues ethno-fascistes à la solde de la dictature de Paul Biya ne sont jamais à court de contradictions, notamment à l’égard de la France et de son Président.
Jamais ils ne se plaignent de celui-ci quand il avalise leurs mascarades électorales successives depuis 38 ans, en conférant notamment de manière détournée une “légalité internationale” à leur tyran en mal de légitimité. Mais ils lui demandent de “s’occuper de la politique française” dès qu’il leur demande “amicalement” de desserrer l’étau carcéral sur les opposants et les prisonniers politiques.
Pourtant c’est précisément la relative complaisance de Paris à l’égard de cette tyrannie sanguinaire de Paul Biya (88 ans, 38 ans de pouvoir) qui a laissé croire à cette dernière qu’elle pouvait impunément perpétrer des crimes politiques sans encourir la moindre critique des différents locataires de l’Élysée, y compris quand des morts se comptent par milliers au Cameroun anglophone et que toutes les initiatives internationales appelant aux sanctions ciblées puis à un véritable embargo sur les ventes d’armes sont systématiquement torpillées par la diplomatie française.
JDE