Homophobie et Despotisme Légal à Yaoundé
La condamnation de Shakiro à 5 ans de prison est une autre illustration parfaite que le despotisme légal ne protège pas les Camerounais ordinaires, mais les soumet en permanence à des dommages dévastateurs pour les libertés et droits humains, définissant notamment des personnes majeures, libres et consentantes comme des déviants, aussi paradoxalement que c’est au Cameroun par un gouvernement de déviants.
En effet, cela n’a aucun sens de condamner une personne à «05 ans d’emprisonnement pour tentative d’homosexualité » au Cameroun : ” …comme si l’homosexualité relevait d’une incitation à la criminalité !!!
Il faut dire que cette satrapie tropicale n’est jamais à court de condamnations imaginaires et grotesques…
À ceux de ses dignitaires connus depuis des années pour être de grands pratiquants de la “promotion backroom”, utilisant leur pouvoir et prestige, pour ériger littéralement “l’anustocratie” en voie royale pour une ascension sociale et professionnelle dans le sérail, de quelle “tentative” criminelle devraient-ils donc être coupables?
Bien évidemment aucune!
Pour autant dans un pays où les Camerounais ordinaires sont tous rendus vulnérables, les «anustocrates» du pouvoir de Yaoundé qui ne se considèrent apparemment ni homosexuels ni homophobes, sont pourtant ceux qui décident à travers une justice à leurs ordres qui est un déviant et qui ne l’est pas. Il s’agit d’une définition classique de la masculinité toxique qui est justifiée d’abuser de leur pouvoir en brouillant constamment les frontières entre les droits et les consentements. D’où un système décadent qui fonctionne sur le cynisme juridique, la cruauté des peines et les abus récurrents de pouvoir.
Cela explique précisément pourquoi cette pratique du pouvoir et du despotisme légal n’a rien à voir avec l’homosexualité. C’est le pouvoir de la masculinité ethno-fasciste toxique et parasitaire contre le pouvoir universel de l’aspiration naturelle des Camerounais ordinaires à la liberté, la justice et l’égalité pour tou(te)s.
De plus, en s’attaquant régulièrement aux homosexuels, les régimes obscurantistes comme celui de Yaoundé, les placent au centre des problématiques sociales, comme le tribalisme, comme une métaphore de la lutte des classes. Car ils sont complètement impuissants lorsqu’il s’agit d’améliorer une économie en train littéralement d’imploser. Ils ont donc choisi le pain (sardine) et les cirques judiciaires pour distraire la population. Cette politique du pain et des cirques ne durera pas éternellement notamment lorsque le chaos économique ne pourra plus être couvert par la chasse aux homosexuels.
Nous saurons alors à quel point nous sommes loin de la « démocratie apaisée » promise par le « Nnôm Ngui» (l’autoproclamé Chef des chefs traditionnels Bulu).
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
Vidéo:
shakiro, victime de la haine , la frustration, la misère et le manque d’amour.
Courage à #alice_kom #gayfriendly #RAINBOW #LGBTI The_power_of_love.
papa.Publiée par Général Valsero sur Mercredi 12 mai 2021
English version
Homophobia and Legal Despotism in Yaoundé
The condemnation of Shakiro to 5 years in prison is another perfect illustration that legal despotism does not protect ordinary Cameroonians but subject to devastating harm people defined as deviants by a government of deviants.
Indeed, it makes no sense to condemn a person to “05 years of imprisonment for an attempted homosexuality” … as if homosexuality was an incitement to crime !!!
It must be said that this tropical satrapy is never short of imaginary and grotesque condemnations …
So, to those of its dignitaries known for years to be great practitioners of the “backroom promotion”, literally using their power and prestige to erect an “anustocracy” as a “republican value”, what criminal “attempt” should they be guilty for?
Of course, none!
In a country where ordinary Cameroonians are all made vulnerable, the “anustocrats,” who apparently do not see themselves as neither homosexual nor homophobic, are the ones who decide who is a deviant and who is not. This is a classic definition of toxic masculinity which are justified in abusing their power by constantly blurring the lines between rights and consents. Hence, a decadent system that runs on legal cynicism and constant abuses of power. It explains why this practice of power and legal despotism has nothing to do with homosexuality. It is the power of toxic ethnofascist parasitic masculinity versus the universal aspirational power of ordinary Cameroonians which is freedom, justice and equality for all.
More, by going after homosexuals, regimes, such as the regime of Yaoundé, bring front of center, social issues, including tribalism, as a metaphor for class warfare, since they are completely impotent when it comes to fixing the imploding economy. They chose bread and circuses to distract the population. This politics of bread and circuses won’t last forever when the economy is under a state of implosion.
Taken together, how far we are from the “appeased democracy” promised by the Nnom Ngui???
The Committee For The Release of Political Prisoners – CL2P