Dans ce pays où le dictateur maintient arbitrairement des adversaires désignés (appartenant généralement à son régime) en détention pendant des décennies pour de fallacieuses accusations de détournements de deniers publics, souvent fabriquées de toutes pièces depuis ses bureaux de la présidence de la République du Cameroun.
Sur la Coupe d’Afrique des Nations, c’est silence radio…. Tous les auteurs de ces crimes financiers semblent être couverts par la fiction juridique des « privilèges exécutifs du prince ». Dans un pays normal, ce genre de « privilèges exécutifs » doit être décidé par un tribunal indépendant. Le CL2P, cependant, argue que ce genre de privilège exécutif n’existe pas à perpétuité même dans un régime soumis au culte de l’immortalité obscène.
En effet il s’agit clairement d’un cas de justice à double tranchant à Yaoundé, et même les personnes qui se cachent derrière le privilège exécutif devront en répondre devant les tribunaux, car ces accusations de détournement de fonds ne disparaîtront pas simplement et ne sont pas soumises aux lois de la prescription.
Le CL2P suit, surveille, documente et analyse de manière agressive et méticuleuse les prisonniers politiques au Cameroun, pour fournir pour la première fois un aperçu clair et complet de l’impact démesuré du régime de Biya sur la transformation des tribunaux en despotisme légal.
En somme, ce système ne peut plus durer et il est très facile d’anticiper l’avenir, et c’est un avenir où ce mode de gouvernance sera obsolète et jeté à la poubelle de l’histoire.
Nous ne nous tairons jamais devant l’injustice systémique!!!
L’Institut du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – ICL2P
English version
Double-edged sword justice in Yaoundé
The billions diverted from the African Cup of Nations (CAN) in Cameroon: why the perpetrators enjoy total impunity …
In this country where the dictator arbitrarily maintains designated adversaries (generally belonging to his regime) in detention for decades for false accusations of embezzlement of public funds, often fabricated from his offices of the presidency of the Republic of Cameroon.
On the African Cup of Nations, it’s radio silence …. All of the perpetrators of these financial crimes seem to be covered by the legal fiction of “executive privilege”.
In a normal country, this kind of « executive privilege » must be decided by an independent court. The CL2P, however, claims that this kind of executive privilege does not exist in perpetuity even in a regime driven by the cult of obscene immortality.
Thus, it is clearly a case of double-edged justice in Yaoundé and, even, the people who hide behind the executive privilege will see their day in the courts because these accusations of embezzlement will not simply go away and will not go away as they are not subject to statute of limitations.
Indeed, the CL2P aggressively and meticulously track, monitor, documents and analyzes political prisoners, in Cameroon, — to provide for the first time a clear and complete snapshot of the outsized impact the Biya’s regime has had on reshaping the courts into legal despotism.
In all, this system is not sustainable, and it is very easy to anticipate the future and it is a future that this mode of governance will be obsolete and consigned to the dustbin of history.
We will never be silent in the face of systemic injustice!!!
The Committee For The Release of Political Prisoners Institute – ICL2P