Le silence est la pire des sentences pour un prisonnier politique. Non seulement il participe à la normalisation de sa détention arbitraire, mais concourt largement à la banalisation d’une culture du crime politique dans différents pays, sous le phénomène mondial du “lawfare”.
Bonne Année 2022 à Tous les Défenseurs des Droits Humains au Cameroun, en Afrique Centrale, et partout ailleurs sur le continent, qui sensibilisent notamment sur la question ô combien délicate des détentions arbitraires et des prisonniers politiques, soigneusement évitée dans les relations bilatérales avec des dictatures qui se flattent d’être des “modèles de démocraties apaisées”.
Que NON!
Le lanceur d’alerte camerounais SEBASTIEN EBALA oublié dans les geôles du dictateur Paul Biya après d’interminables tortures
En 2022 comme les années précédentes, notre combat continuera, parce que nous n’abandonnerons jamais les victimes au bon vouloir des bourreaux au Cameroun, en Afrique centrale, partout ailleurs sur le continent et même dans le monde notamment les territoires sous occupation de la Chine (Hong-Kong, Tibet, Xinjiang, etc…).
En cette nouvelle année nous formulons le vœux d’une libération immédiate de tous les prisonniers d’opinion dans cette partie du monde, et particulièrement au Cameroun où ils sont officiellement présentés comme des prisonniers de droit commun (phénomène connu à l’échelle internationale comme le “Lawfare”), alors qu’ils répondent tous aux critères objectifs établis par notre organisation.
Devoir en effet présenter au quotidien la vraie nature dictatoriale de régimes qui se présentent à la face du monde comme des modèles de « démocraties avancées », rappeler l’élimination judiciaire et carcérale que leurs créateurs réservent systématiquement à leurs rivaux potentiels désignés comme des « prévaricateurs de la fortune publique » ou des “terroristes”…n’est hélas pas toujours un exercice facile sous le tintamarre des propagandes officielles et l’achat systématique des consciences.
MESDAMES, MESSIEURS,
Nous vous invitons à toujours mettre des noms et des visages derrières les discours convenus sur le respect des droits de l’homme et la conformité aux institutions démocratiques en Afrique centrale, notamment lorsque les dictatures en place depuis des décennies prétendent comme au Cameroun mener une lutte sans merci contre la corruption hélas souvent à tête chercheuse, faite d’accusations cousues de toutes pièces, de procès kafkaïens, et de condamnations arbitraires en cascade (les fameux procès à tiroirs).
POUR LE CL2P VOICI LES PRINCIPALES VICTIMES DE L’ARBITRAIRE POLITIQUE ET JUDICIAIRE AU CAMEROUN:
I – PRISONNIERS POLITIQUES DERRIÈRE L’OPÉRATION DITE ÉPERVIER, DONT NOUS JUSTIFIONS LE CARACTÈRE POLITIQUE DES DÉTENTIONS À PARTIR DES CRITÈRES OBJECTIFS ÉTABLIS PAR NOTRE ORGANISATION À SA CRÉATION (http://www.cl2p.org/
https://www.cl2p.org/urbain-
II – PRISONNIERS POLITIQUES DE LA CRISE DEVENUE GUERRE CIVILE ANGLOPHONE
1- Le leader séparatiste anglophone SISIKU JULIUS AYUK TABE, ainsi que ses neuf (09) co-détenus condamnés pour «terrorisme» et de «sécession» par le tribunal militaire de Yaoundé
2- Les activistes anglophones séquestrés dans les geôles de la république du Cameroun à la suite de la rupture unilatérale du processus de dialogue sur la crise anglophone, puis de la déclaration et la poursuite de la guerre civile menée au Cameroun anglophone par le gouvernement de Paul BIYA. Un certain nombre sont hélas morts en captivité
1. Mancho Bibixy Che
2. Penn Terrence Khan
2. Conrad Tsi
4. Ngalim Felix Safeh
5. Aselacha Martin
6. Tamngwa Malvin
7. Yah Emile Agwe
8. Kingah Valentine
9. Aaah Dzenyagha Thomas
10. Esono Wakemba
11. Elobwede Van Kingsly
12. Bezeng Marvin
13. Nyuforam Eugene
14. Anyangawei Nelly
15. Bayong Eugene
16. Tayo Livite
17. Njinou Titus
18. Numfor Godloze
19. Wirba Bruno
20. Ngwa Kingsley
21. Fonyu Terence
22. Ngwa Joseph N.
23. Ade Kenneth
24. Fabian Vishigwo
25. Ayuk Ottu C.
26. Awanatowo Zack
27. Lopte Jacob
28. Fung Calemba
29. Atanga Durand
30. George N. Tang
31. Tangem Thomas
32. Bossi Vincent
33. Ngwa Louis
34. Fun Luther
35. Martha Fomuyong (female)
36. Germaine Dzenjo (female)
37. Esua Norbert
38. Kwalar Marvin
39. Musa Benjamin
40. Fongod Richard
41. Any Divine
42. Sunday Justus
43. Dobgima Frederick
44. Aaah Rostand
45. Nchotu Stephen
46. Taminang Ephraim
47. Atoh Benjamon
48. Kama Jude
49. Soh Raoul
50. Zemo Collins
51. Yarayem Paul
52. Nsoh Binda
53. Ambe Ivo
54. Akongwi Charles
55. Ngwa Peter
56. Nah George
57. Peter Sullivan
58. Tse Bruno
60. Ngu Gabriel
61. Mofor Ngwa
62. Aaah Godlove
63. Wemjeh Jude
64. Kwateh Edmond
65. Tita Georges
66. Ndifor Richard
67. Dzekashu Protus
68. Bangu Collins
69. Tension Leonard
70. Kahn Marcel
71. Boma Anthony
72. Fun Leslie
73. Tse Clarence
74. Akuma Desmond
75. Owen Smith
76. Cyril Berinyuy
77. Lendzemol Platini
78. Soh Gabriel
79. Tse Noel
80. Kingsley Lekumzy
81. Nfam Ivo
82. Bah Paulinus
83. Yuka Edward
84. Tsimungu Emmanuel
85. Eric Yufenyuy
86. Akembom Divide
87. Vintar Bertrand
88. Windzerem Clifford
89. Tikum Moses
90. Jonson Babila
91. Tanye Eric
92. Zobou Jean Claude
93. Mbah Stephen
94. Ernest Lontum
95. Fon Evaristus
96. Ndamen Julius
97. Ndeucha Jean Flobbe
98. Kpuyuf Etienne
99. Babila Vena
100. Nji Victor Tembe
101. Bang Ramsey Jafara
102. Tabju Noel Bobga
103. Fomusoh Ivo Feh
104. Fri Christelle
105. Simon Nde Che
106. Elijah Che Nde
Principal prison
1. Acha Constantine Atolambai
2. Myalum Gangti Gilbert
3. Nyonbella Bakery Feh
4. Atanga Celestine Ngu
5. Fr. Andrew Ambeazieh Ofembe
6. Nche Benjamin Amuabo
7. Mbuh Rene Nsuh
8. Such Funwie Paul Vincent
9. Tabe Edward Fomdoh
10. Fomuki Fabian Fomusuro
11. Kisob Bertin
12. Asah Patrick Ndangoh
13. Divine Yuyuh Dzekem
14. Tanwum Kechawa Sylva
15. Ndasi Alfred Ngyah
16. Dr. Eric Mom Take
17. Che Chi Joseph
18. Afuh Nivelle Nfoh
19. Azah Levis Gobi
III- PRISONNIERS POLITIQUES DE LA CRISE POST-ÉLECTORALE D’OCTOBRE 2018 : MEMBRES, PARTISANS, SYMPATHISANTS DU MRC, PUIS DES LANCEURS D’ALERTE ASSOCIÉS PAR LE RÉGIME DE YAOUNDÉ À CETTE FAMILLE POLITIQUE
1- Tous les militants, partisans, sympathisants de ce principal parti d’opposition encore détenus arbitrairement à la suite des manifestations et réunions publiques dites interdites, consécutives au contentieux post-électoral d’octobre 2018 ; puis des arrestations et détentions consécutives à la marche interdite du 22 septembre 2020 dont :
2- OLIVIER BIBOU NISSACK, porte-parole de Maurice Kamto
3– Le Pr. ALAIN FOGUE, trésorier du MRC
Ainsi que tous les ressortissants de la diaspora interceptés au Cameroun lors de cette contestation électorale, les journalistes, et lanceurs d’alerte incarcérés pour leurs liens supposés ou allégués avec le MRC. Dont :
Sébastien Ebala
Nous continuerons à y veiller en 2022
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)