Insurrection du Capital Américain: un an plus tard
Le discours du président Joe Biden le 6 janvier 2022 a mis en garde contre la menace imminente de l’autocratie lors de son discours marquant le premier anniversaire de l’attaque du Capitole du 6 janvier 20021 et a dénoncé son prédécesseur Donald Trump pour avoir incité les émeutiers. En effet, Trump a développé son « culte de la personnalité » depuis sa défaite électorale et a converti le parti républicain (GOP) en un parti autoritaire d’extrême droite qui a consacré la violence comme une forme de pratique du pouvoir.
Un an après l’insurrection, ce discours a rendu plus visible une maladie qui afflige l’ensemble du monde occidental où la démocratie est au bord de l’effondrement, non seulement aux États-Unis, mais dans bien d’autres pays où les démocraties établies font l’objet d’efforts concertés pour faire reculer les droits civils, privilèges et libertés durement acquis et déstabilisés dans une vision du monde complotiste dans laquelle les militants des droits humains ne sont pas de simples rivaux politiques mais présentés comme des menaces existentielles pour leur mode de vie et de pensée.
Cette maladie est l’égoïsme et l’illusion d’une petite élite dirigeante dans le monde, qui s’appuie pour ce faire sur des théories du complot pour créer une politique de peur et d’anxiété enracinée dans les groupes fascistes et ethnofascistes qui prétendent détenir des solutions antidémocratique aux problèmes politiques et justifier ainsi la violence.
Tout ceci est ancré dans un néolibéralisme acharné où une toute petite élite a le pouvoir et le contrôle, indépendamment de tout processus démocratique en place et ces atouts sont utilisés pour se libérer de tous les aspects des normes juridiques et sociales de comportement – En d’autres termes, cette élite est devenue totalement incontrôlable et hors de contrôle. Pour ce groupe de personnes, la démocratie n’a pas d’importance ; elle a été dépassée et constituerait un énorme problème.
À l’ICL2P, nous croyons en un gouvernement de lois et non des hommes et au consensus dominant selon lequel la violence politique n’a pas sa place dans une société démocratique – et la notion connexe selon laquelle les partisans de la démocratie doivent partager un pays avec des personnes qui ne sont pas d’accord avec eux.
L’Institut du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – ICL2P
English version
US Capital Insurrection: One Year later
The speech of President Joe Biden on January 6, 2022 warned about the looming threat of autocracy during his speech marking the first anniversary of the January 6 Capitol attack on Thursday and denounced his predecessor Donald Trump for inciting the rioters. Indeed, Trump has grown his “personality cult” since his election loss and converted the GOP into “a far-right authoritarian party which has enshrined violence as part of the practice of power.
A year after the insurgency, this speech has made more visible a disease which afflicts the entire Western world where democracy is on the verge of collapse, not only in the United States, but in many other countries where established democracies are the subject of concerted efforts to roll back hard-won civil rights, privileges and freedoms embedded in a conspiratorial worldview in which human right activists are not mere political rivals but existential threats to their way of life.
This disease is the selfishness and delusion of a small, ruling elite in the world who rely on conspiracy theories to create a politics of fear and anxiety rooted in fascist and ethnofascist tropes to provide undemocratic solutions to political problems and justify violence.
This is embedded in a cutthroat neoliberalism where a tiny elite power and control, regardless of any democratic process in place and these assets are being used to free themselves from all aspects of legal and social norms of behavior – in other words, this elite has become totally unaccountable, uncontrollable and out of control. For this group of people, democracy is irrelevant; it has been surpassed and overridden and that is an enormous problem,
At the ICL2P, we believe in a government of laws not men and the mainstream consensus that political violence has no place in a democratic society — and the related notion that partisans of democracy need to share a country with people who disagree with them.
The Committee For The Release of Political Prisoners Institute – ICL2P