Le droit à des soins appropriés doit primer sur toutes les autres considérations.
Dans un État qui se veut de droit, nous ne pouvons pas nous ériger en juges et bourreaux, quelque soit la gravité des faits reprochés au patient Lazare Essimi Menye.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (CL2P)
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Dernière heure: L’ex Ministre Essimi Menye en danger de mort à Yaoundé
Une enquête du journal camerounais « L’Indépendant » N°256 du 5 novembre 2015 fait de grosses révélations troublantes au sujet de la santé de l’ex Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural. Voici en intégralité l’enquête de cet hebdomadaire d’enquêtes, d’analyses et sondages réalisée par Max Mpanjo.
« Interné à l’hôpital de la caisse depuis le 11 octobre dernier, des suites d’un accident cardiovasculaire (AVC) selon des informations rapportées à la presse comme une trainée de poudre, l’état de santé de l’ex ministre de l’agriculture et du développement rural (Minader) est au centre de toutes les préoccupations. Annoncé pour mort, la rumeur dans les choux gras de la presse a également fait état de son intention de se suicider. Au moment où la perspective d’une évacuation sanitaire se pose avec acuité sur le cas Essimi Menye à l’hôpital de la caisse, la confrérie du mal qui actionne les réseaux de la descente aux enfers de l’ex Minader, affirme par médias interposés que ‘‘l’évacuation sanitaire a été refusée à Essimi Menye’’.
Des sources exclusives à la présidence de la République, les faits révèlent qu’en date du 30 octobre dernier, l’ingénieur des ponts et chaussées, André Mama Fouda, ministre de la santé, passant outre le diagnostic des neurologues s’occupant du patient Essimi Menye, a adressé une correspondance au secrétaire général de la présidence de la République (Sg/pr), Ferdinand Ngoh Ngoh, dans laquelle le Minsanté fait état de la mobilisation de sept (07) médecins qualifiés et compétents pour opérer la colonne vertébrale du ministre Essimi Menye. Seulement, les neurologues qui le suivent soutiennent qu’à 65 ans, âge de l’ancien fonctionnaire international du Fmi, une telle opération nécessite un plateau technique important de spécialistes pour avoir des chances de réussite de l’intervention chirurgicale programmée.
Il y a exactement deux semaines, un des neurologues en service à l’hôpital de la CNPS, dans un rapport relatif au suivi médical d’Essimi Menye, proposait alors son évacuation sanitaire, qui s’avère selon le même rapport, urgent. Transmis à la présidence de la République du fait de l’interdiction de sortie du Cameroun des membres du gouvernement ayant perdu leurs portes feuilles ministériels le 02 octobre dernier, le Sg/pr va alors exiger une contre expertise qui va confirmer le diagnostic des neurologues qui s’accordent tous à l’hôpital de la caisse, de la nécessité de son évacuation sanitaire. L’insistance du Minsanté, malgré l’absence d’un plateau technique nécessaire pour l’urgence diagnostiquée, exige que ladite intervention chirurgicale se déroule au Cameroun. Du coup, le conseil juridique du ministre Essimi Menye s’inquiète des entorses faites au suivi médical de leur client. Au point de penser à la mort programmée de l’ex Minader. A qui profiterait sa mort subite si tant est qu’il est à la disposition de la justice pour des affaires pendantes au Tribunal criminel spécial (Tcs) ?
L’évocation d’une tentative de fuite de l’ex Minader au travers de son évacuation sanitaire, serait-elle une des manœuvres de l’entreprise de liquidation politique et physique de ce dernier, mise sur pied par le rouleau compresseur pour des fins inavouées? L’agitation de la fibre tribale autour de l’affaire Amity Bank, qui renvoie à un conflit Bamiléké / Béti, toujours est-il que les Bamiléké reprocheraient au Béti Essimi Menye d’avoir fermé leur banque, ne doit pas être prise au premier degré. Le lien est alors tout trouvé au regard des missiles dirigés contre l’ex Minader par des organes de presse détenus par les Bamiléké et assimilés (pour les besoins de la cause). L’acharnement médiatique sur Essimi Menye est d’autant plus suspect ces derniers jours que les documents faisant l’objet d’une falsification des sceaux de l’État publiés dans une presse aux ordres, sont révélateurs de la thèse d’un complot-politico-judiciaire. A suivre. »
Source : yaoundeinfo.com