Justice aux ordres à Yaoundé / Legal Despotism in Yaounde
La Justice aux ordres des hautes instructions de Paul Biya au Cameroun libère le corrompu avéré Basile Atangana Kouna.
Justice aux ordres à Yaoundé
Depuis au moins deux (02) décennies nous dénonçons dans une certaine indifférence des Camerounais cette instrumentation de la Justice par le dictateur Paul Biya (89 ans, 40 années de règne) au Cameroun.
Vous en avez l’illustration ici avec la libération d’un ancien ministre notoirement corrompu, ancien fugitif, libéré la semaine dernière avec l’aide des réseaux mafieux du régime sous le prétexte fallacieux qu’il aurait remboursé « le corps du délit »…En effet restituer soi-disant un corps du délit manifestement et délibérément sous évalué, comparativement au train de vie et à la fortune ostentatoirement affichés par un haut fonctionnaire indéniablement corrompu …participe d’une justice aux ordres, appuyée sur un despotisme légal qui obéit au Cameroun au seul bon vouloir du dictateur Paul Biya et des réseaux mafieux de son pouvoir.
C’est véritablement le triomphe de l’arbitraire le plus crasseux et crapuleux dans un pays où nombre de ressortissants sont incapables malheureusement de défendre la moindre cause juste sans céder à la tentation du repli partisan, communautaire, ethno-tribal, et même tribaliste.
Camerounais,
Sans un sursaut républicain collectif, vous subirez le diktat successoral qui est entrain d’être mis en place par les réseaux ethno-fascistes de la dictature de Yaoundé. Et ce n’est pas faute de vous avoir longuement prévenus !!!
Nous continuerons quant à nous au CL2P d’exiger inlassablement la libération de toutes les personnalités innocentes embastillées par le dictateur Paul Biya depuis des années dans le cadre d’une lente épuration politique visant en réalité à éloigner progressivement de la vie publique tous les potentiels candidats crédibles qui pourraient faire obstacle à la succession dynastique projetée.
Il serait ô combien tentant de voir « Don Basilio » libéré à la suite d’un incident malheureux mais isolé, ce qui est bien sûr le spin des communicants du régime de Yaoundé car l’individu aurait « coopéré » à l’enquête criminelle et été libéré sous le prétexte fallacieux qu’il aurait remboursé « le corps du crime »… Cependant, le « processus rigoureux » prétendument suivi par Don Basilio doit être rendu transparent. Sinon, cette libération s’avère très discutable.
Ainsi, on pourrait penser que la libération de Don Basilio fait l’objet d’une sorte de calcul éthique de la part du régime de Yaoundé, mais cela ne fait que renforcer le despotisme juridique contre lequel nous nous sommes toujours opposés. Sachez donc aussi que nous n’avons jamais reconnu Don Basilio comme prisonnier politique, une clarification nécessaire pour nos détracteurs qui nous accusent par cynisme complaisant avec l’épuration menée par régime de Yaoundé d’être paradoxalement des idiots utiles à la solde de certains hommes politiques véreux au Cameroun.
Institut du Comité de Libération des Prisonniers Politiques ICL2P / CL2P
http://www.cl2p.org
English version
Legal Despotism in Yaounde
Justice at the orders of the high instructions of Paul Biya in Cameroon releases Basile Atangana Kouna
For at least two (02) decades we have denounced in a certain indifference of Cameroonians this instrumentation of Justice by the dictator Paul Biya (89 years old, 40 years of reign) in Cameroon.
You have the illustration of this here with the release of a notoriously corrupt former minister, a former fugitive, freed last week with the help of the regime’s mafia networks under the false pretext that he would have reimbursed « the corpus delicti ».
It is truly the triumph of the most filthy and villainous arbitrariness in a country where many nationals are unfortunately unable to defend the slightest just cause without giving in to the temptation of partisan, community, ethno-tribal and even tribalist withdrawal.
Our fellow Cameroonians,
Without a collective republican outburst, you will suffer the inheritance dictate that is being put in place by the ethno-fascist networks of the Yaoundé dictatorship. And it’s not for lack of having warned you at length!!!
We will continue for our part at the CL2P to tirelessly demand the release of all the innocent personalities imprisoned by the dictator Paul Biya for years as part of a slow political purge aimed in reality at gradually distancing all potential candidates from public life, the credible ones that could stand in the way of the projected dynastic succession.
Indeed, it would be tempting to see « Don Basilio » released following an unfortunate but isolated incident, which is of course is the spin of the communicators of the Yaoundé regime because the individual would have « cooperated » in the criminal investigation and releases under the fallacious pretext that he would have reimbursed « the body of the crime »… However, the « rigorous process » that Don Basilio followed must be made transparent. Otherwise, this freedom seems very questionable.
Thus, one might think that the release of Don Basilio is the subject of a kind of ethical calculation on the part of the Yaoundé regime, but this only reinforces the legal despotism against which we have always fought against. You should also know that we have never recognized Don Basilio as a political prisoner, a necessary clarification for our detractors who accuse us of being useful idiots in the pay of some crooked politicians in Cameroon.
The Committee For The Release of Political Prisoners Institute – ICL2P / CL2P