Donner une chance à la démocratie au Soudan
Le CL2P/ICL2P a un message urgent pour les généraux enfermés dans un match à mort à Khartoum: comme l’a notamment affirmé le président Barack Obama lors de sa visite au Ghana, l’Afrique n’a pas besoin d’Hommes forts, elle a besoin d’Institutions fortes.
En effet, la violence, au Soudan, oppose des unités de l’armée fidèles au dirigeant militaire soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan, aux Forces de soutien rapide (RSF) dirigées par Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemedti, qui est le chef adjoint du conseil de gouvernement. Leur lutte pour le pouvoir crée le chaos et une catastrophe humanitaire dans ce pays de 45 millions d’habitants, le troisième plus grand d’Afrique.
Les batailles font rage à Khartoum et dans sa ville jumelle d’Omdurman au cours des dix derniers jours, et une série de cessez-le-feu antérieurs ont été ignorés.
Il faut rappeler, s’il le faut, que ces deux généraux qui prétendent combattre au nom des soudanais ordinaires sont des serviteurs de puissances étrangères et des criminels payés par ces puissances pour tuer leur propre peuple qu’ils prétendent sauver.
Ce sont ces personnes qui ont interrompu la victoire des militants soudanais des droits de l’Homme qui ont finalement réussi à se débarrasser de leur patron génocidaire Omar Al Bashir en 2019. M. Al-Bashir est maintenant accusé du crime de génocide par la Cour Pénale Internationale et devrait bientôt comparaître devant ce Tribunal de La Haye pour des violations diverses des droits de l’Homme.
Alors ce que nous disons à ces deux criminels, pourquoi ne donnez-vous pas une chance à la démocratie au Soudan?
Vous n’avez rien à gagner ici. Vous tuez les gens en plein jour et vous ne pourrez jamais laver le sang de ces victimes innocentes – dont de nombreux étrangers – que vous versez jour après jour pour devenir des dirigeants légitimes des personnes que vous aurez ainsi tués. C’est un non sens.
Vous avez plus de chances de suivre votre ancien patron à La Haye que d’être élus par le peuple soudanais.
Fichez nous la paix et laissez votre peuple libre!
L’Institut du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – ICL2P / CL2P
English version
Give Democracy a Chance in Sudan
The CL2P/ICL2P has an urgent message for the generals locked in a death match in Khartoum, that as President Barack Obama asserted during his visit to Ghana, that Africa does not need strong leaders, it needs strong institutions.
Indeed, the violence, in Sudan, has pitted army units loyal to Sudan’s military ruler, Gen Abdel Fattah al-Burhan, against the Rapid Support Forces (RSF), led by Mohamed Hamdan Dagalo, known as Hemedti, who is the deputy head of the ruling council. Their power struggle is creating chaos and a humanitarian disaster in the country of 45 million people, Africa’s third-largest.
Battles have been raging in Khartoum and its twin city of Omdurman over the past ten days, and a series of previous ceasefires have been ignored.
It must be remembered, if necessary, that these two generals who claim to fight in the name of ordinary Sudanese are servants of foreign powers and paid criminals for these powers who kill their own people whom they claim to save.
These are the people who interrupted the victory of Sudanese human rights activists who finally succeeded in getting rid of their genocidal boss Omar Al Bashir in 2019. Mr. Al-Bashir is now charged with the crime of genocide by the ICC at the Hague Tribunal for Human Rights.
So, what we say to these two criminals, why don’t you give Sudanese democracy a chance?
You have nothing to gain here. You kill the people in broad daylight and you can never wash away the blood of the people you shed day after day to turn into legitimate leaders of the people you killed.
You are more likely to follow your old boss to The Hague than to be elected by the Sudanese people.
So, leave us alone and let our people go!
The Committee For The Release of Political Prisoners Institute – ICL2P / CL2P