Malheureusement le dictateur Paul BIYA sait pertinemment qu’il pourra toujours compter sur la couardise de nombreux camerounais, dont certains Hommes de presse, toujours prompts à relayer sa propagande pour s’attacher quelques menus privilèges et petites confidences auprès de ses proches collaborateurs du Palais de l’Unité.
Le système est suffisamment huilé et connu depuis 33 ans, qu’il n’échappe plus à aucun observateur averti.
Il n’empêche, certains journalistes proches du sérail (sans l’assumer) font comme d’habitude déjà circuler les “listes” des prochaines prises de l’Opération dite Épervier, notamment les convocations judiciaires, sans respecter les règles élémentaires de confidentialité.
La manœuvre ou manipulation est pourtant facilement décelable.
En effet, pour se redonner un semblant de respectabilité et conférer une crédibilité factice à une énième candidature présidentielle (forcément indécente pour un autocrate de 83 ans, dont 33 de règne), Paul BIYA se prépare à “sacrifier” le dernier carré de ses compagnons de route et quelques fidèles de son régime corrompu jusqu’à la moelle. Il sait qu’il ne viendra précisément jamais à l’idée d’aucun homme des médias camerounais de questionner la régularité de ces procédures à l’emporte -pièce, ni de porter un regard plus critique et objectif sur son propre enrichissement personnel, ni sur son bilan calamiteux à la tête du Cameroun.
Sa machine à fraude électorale passera une nouvelle fois comme une lettre à la poste.
Pauvre Cameroun, Pauvres Camerounais surtout!
Joël Didier Engo
Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)