Voici un citoyen sans problèmes , marié, père de famille, ayant un débit de boisson à Belabo qui s’est fait rouer de coups. Comme on dit chez nous
« bien traité jusqu’à le feu sort ».
Tout commence dans la nuit du réveillon du nouvel An 2016 vers minuit. Nous sommes à Belabo qui est une ville située à 295 km de Yaoundé dans le département du LOM-et-Djérem et dans la grande province de L’EST.
Notons que depuis 1969, Belabo est surtout connu pour sa gare ferroviaire sur la ligne du Transcamerounais. C’est ici que sont chargées les grumes provenant de l’Est du Cameroun, de la RCA ou de la République du Congo et à destination du port de Douala.
Pendant que les gens célèbrent , toute la ville de BELABO est en transe , toute la place des fêtes est aussi le lieu où le tube du moment de FRANKO «coller la petite» joue le plus, et tout d’un seul coup bouum plus de courant.
Délestage général et pour d’autres «délestage» comme le dit si bien une partie de la population très amère de cet état. C’est le Noir total et surtout grosse clameur de partout. Mr MBANG ERIC propriétaire d’un bar à la place des fêtes est apostrophé par des éléments de la police en patrouille.
Tout part du constat d’éclairage et le sous-préfet demande à Mr MBANG ERIC de fermer son bar après lui avoir demandé d’ouvrir grandement les portes. Sauf qu’à cette heure, trouver une ampoule réglette (type TMS022 est une réglette apparente économique et fonctionnelle pour 1 ou 2 lampes fluorescentes TL-D. L’installation est rapide et s’effectue sans outil, d’une seule main) il faut un peu de temps.
La patrouille du sous-préfet et son adjoint, accompagnée du commissaire spécial et son adjoint font la «tournée sécuritaire» vers d’autres débits de boissons. Le commissaire demande alors au barman de mettre une ampoule et ça ira. Le monsieur s’active.
La patrouille revient et constate que le bar n’est pas fermé. Le sous-préfet s’énerve et demande qu’on ferme ce bar. Mr MBANG ERIC va voir le sous-préfet et lui explique que le commissaire que voici lui a conseillé de mettre une lampe dehors et ma femme est entrain de la ramener. Celui-ci s’en va car plusieurs personnes attestent la version des faits. C’est alors que la dame du monsieur ramène une réglette qui était de loin on pouvait le voir avait de la cendres noirâtres de l’intérieur et son mari lui dit de jeter celle-la car elle était grillée et qu’il fallait plutôt une lampe propre. Le monsieur récupère cette ampoule réglette des mains de sa femme et la jette.
L’adjoint au sous-préfet Mr Bidzogo Mbida Parfait, demande au monsieur si la parole du commissaire est plus importante que celle du chef de terre ( sous-préfet NDLR ) qui lui est déjà parti. Il demande au monsieur pourquoi il parle devant lui avec une casquette. Il (l’adjoint au sous-préfet Mr Monsieur Bidzogo Mbida Parfait ) ôte d’un coup sec la casquette du propriétaire du bar Mr MBANG ERIC , la jette par terre et la piétine d’une manière très énergétique et surtout très énervé. Dans son élan, il laisse tomber ses téléphones qu’un ami (le nommé koulyo ) ramasse.
Le témoin oculaire de la scène nous dit ceci : je m’appelle Mr Jean-Baptiste BIKAI et je suis le Président du comité de soutien à Mr MBANG ERIC.
“J’étais sur les lieux, j’ai tout vu . L’adjoint au sous-préfet Mr Monsieur Bidzogo Mbida Parfait après avoir roué MR MBANG ERIC coups de poings sans que ce dernier ne riposte demande qu’on l’amène au poste de police et qu’on le jette en cellule et Mr MBANG ERIC alias NDOKOLANDA criait en pleurant et ayant déjà un œil au beurre noir d’où le sang dégoulinait ‘qu’est-ce que j’ai fait monsieur le sous-préfet? l’adjoint au sous-préfet Mr Monsieur Bidzogo Mbida Parfait lui administre encore une bonne gifle. Le monsieur tombe et se met à crier. Devant tous les fêtards étonnés. Je garde mon calme puisque l’adjoint au commissaire chargé d’amener NDOKOLANDA en cellule est là. La foule criait, les gens exprimaient en cachette leur mécontentement et de l’abus de pouvoir qui se déroulait devant tous.
C’est ainsi que NDOKOLANDA n’a cessé de crier ‘ monsieur le sous-préfet pardon, pardon, qu’est-ce que j’ai fait !j’ai rien fait !. L’adjoint lui administre un coup de pied. Et le résultat est là. Le monsieur crie de plus en plus fort , aaahhh mon œil mon œil! .
Direction commissariat,là-bas j’assiste encore à une brutalité sans pareil digne des régimes soviétiques. Juste pour une histoire d’éclairage externe de son débit de boissons. Ils le trimballèrent tous par les chevilles et avec l’aide de l’adjoint au commissaire et de ses éléments. Tous le trainèrent au sol.
Le commissaire principal est appelé. Son adjoint lui fait l’état de la situation et ils décidèrent que c’est la garde à vue sur ordre de l’adjoint au sous-préfet Mr Monsieur Bidzogo Mbida Parfait. Je demande s’il peut voir au moins un médecin. On me dit oui si on trouve. Le médecin ne sera jamais passé. Il est libéré le matin samedi pour aller voir un médecin qu’il n’arrive pas à voir et qu’il revienne au commissariat lundi pour être entendu.
Je suis allé lui montrer son forfait, nous dit (le Président du comité de soutien Mr Jean-Baptiste BIKAI). Il me jure qu’il n’a fait que «GIFLER» ce monsieur, qui je vous le dis, à l’âge de son père.
Mr MBANG ERIC est originaire de la province du littoral vivant dans la localité depuis plus d’un quart de siècle, marié et père d’enfants.Le comble est que ce père de famille sans défense et qui n’a opposé aucun retour de coups, passera la nuit dans une cellule dans cet état , sans soin, sans visite du médecin, devant sa femme en pleurs, comme un vulgaire bandit.
Nous ne pouvons et ne saurons tolérer de tels comportements et abus de pouvoir notoire. Nous devons condamner ceci par solidarité pour ce monsieur qui commence là un long combat et il aura mon soutien et celui de mes amis.
Les mots me manquent depuis hier lorsque j’ai vu le déroulement de la scène. Je suis outré, choqué…ce monsieur risque de perdre la vue gauche pour n’avoir pas mis une ampoule-reglette devant son débit de boissons.
Le Cameroun nous appartient tous.
NOTONS QUE :L’adjoint au sous-préfet Mr Monsieur Bidzogo Mbida Parfait avant d’être nommé comme adjoint du sous-préfet est secrétaire d’administration précédemment en service au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, en remplacement de Madame Nana Aissatou, appelée à d’autres fonctions. Et qu’il a été nommé par arrêté du ministre René Emmanuel SADI (Arrêté No 0l5/PM du l8 février 20l5)
Les amis et les soutiens de MR MBANG ERIC se disent déterminés : Nous irons chercher la justice là où elle se trouve. Nous sommes encore dans un état de droit, nous dit le porte-parole.
À tous ceux qui croient que je tire profit de cela le nommé JEAN-BAPTISTE BIKAI nous répond : je ne suis pas parenté ni de près ni de loin à ce monsieur. Mais j’ai le devoir d’aider mon pays à combattre de tels comportements que je trouve inqualifiables pour un jeune adjoint au sous-préfet qui avoisine les 30 ans d’âge. Je me battrai avec vous pour qu’il réponde de ses actes. Nul n’est au-dessus des lois dans NOTRE CHER PAYS.
J’assume et suis prêt à témoigner partout où besoin sera car vrai.
Mr Jean-Baptiste BIKAI, Président du comité de soutien à Mr MBANG ERIC.