Ainsi réagissent de grandes démocraties …
Quand l’ONU estime qu’un de leurs ressortissants est arbitrairement détenu, elles ne tergiversent pas inutilement et proposent aussitôt une solution de sortie honorable à la victime.
Rien à voir avec le Cameroun, ou à une moindre mesure le Sénégal (dans l’Affaire Karim Wade), qui s’entêtent dans une fuite en avant arbitraire parfois durant des années, faisant ainsi perdre la respectabilité à leurs institutions judiciaires respectives dans le cadre de campagnes nationales de lutte contre la corruption ô combien nécessaires dans ces pays pauvres.
Les Africains devraient enfin comprendre qu’aucune démocratie ne prospère dans le déni de justice permanent.
Joël Didier Engo
Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)
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L’Australie propose son aide à Julian Assange
Julian Assange va peut-être enfin bénéficier de l’aide de son pays natal, l’Australie. Après la publication du rapport du groupe de travail des Nations unies concluant que le cofondateur de WikiLeaks est « arbitrairement détenu par le Royaume-Uni et la Suède », la ministre des affaires étrangères australienne, Julia Bishop, a rencontré les avocats de M. Assange alors qu’elle se trouvait à Londres le 5 février. Elle a déclaré à la presse britannique qu’elle avait lu le rapport des Nations unies et que si Julian Assange demandait l’assistance consulaire de son pays, il l’obtiendrait sans délai.
L’une des avocates londoniennes de Julian Assange, Jennifer Robinson, elle-même citoyenne australienne, a confirmé à la presse australienne que l’entretien avait été positif. Elle demande à présent que l’Australie délivre à Julian Assange un nouveau passeport, l’ancien lui ayant été confisqué par les Britanniques.
Yves Eudes – Grand reporter