Au cours d’un point de presse mercredi 17 février dernier à Douala, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale a appelé les autorités camerounaises au respect de la loi fondamentale.
C’est à un round up de l’actualité des droits de l’homme au Cameroun que s’est livré le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) mercredi 17 février à Douala. Au cours d’une conférence de presse, le Redhac s’est prononcé sur une éventuelle révision de la constitution devant permettre une anticipation des élections présidentielles : « Le Redhac demande le respect de la Constitution…et exhorte le Chef de l’État et l’Assemblée nationale à ne pas céder à la tentation », met en garde la plate-forme dirigée par Maximilienne Ngo Mbe.
En fait de tentation, il s’agit des appels lancés depuis plusieurs semaines par des militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir, en vue d’une élection anticipée devant permettre au président camerounais Paul Biya de briguer un autre mandat. Au cours de cet échange avec la presse, le phénomène des crimes rituels à Douala a été évoqué. Le Redhac a dénoncé le mystère qui plane autour des enquêtes enclenchées y relatives.
L’actualité sur le plan sécuritaire a également été abordée. D’après le Redhac, 7 personnes se trouvent détenus à la prison centrale de Maroua depuis le 15 octobre dernier pour avoir entre autres détruit des équipements militaires. A en croire le Réseau, elles ont été interpellées au cours d’un affrontement entre des populations de Maga (Extrême-Nord) et des militaires accusés par ces dernière d’arnaque.
Le Redhac s’est également indigné de l’interdiction récurrente des manifestations organisées par les organisations de la société civile et des partis d’opposition pendant que celles du parti au pouvoir sont systématiquement autorisées.
Source: hurinews.com