Affaire HARISSOU-SIDIKI: un procès Kafkaïen dans lequel la présidente n’est autre que l’épouse du Directeur Général de la Recherche Extérieure (DGRE), Mme Abega Mbezoa épouse Eko Eko Léopold Maxime
Au Cameroun la lutte légitime contre le terrorisme rime hélas avec la restriction des libertés et la répression politique. Le notaire Abdoulaye Harissou et le chef d’entreprise Aboubakar Sidiki, tous les deux des opposants politiques originaires du Nord où sévit le groupe terroriste Boko Haram, sont ainsi les victimes d’une cabale judiciaire orchestrée par les sécurocrates du régime en place.
Nous renouvelons notre appel à la libération immédiate et sans autre forme de procès de Messieurs Harissou et Sidiki
Nous ne saurons en effet accorder le moindre crédit à la parodie de procès qui se tient au tribunal militaire de Yaoundé.
Cette cabale liberticide orchestrée par des sécurocrates au sein du régime en place contre deux personnalités au-dessus de tout soupçon considérées comme des opposants politiques originaires du Nord – sous couvert de la légitime lutte contre le terrorisme – déshonore la République du Cameroun et ses institutions.
Monsieur Le Président Paul BIYA, Libérez Me Abdoulaye Harissou et M. Aboubakar Sidiki
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)