Arrivés à 11h40min, le prisonnier politique Marafa HAMIDOU YAYA et Mme Julienne KOUNDA (seuls accusés présents) en compagnie de leurs conseils respectifs: Me. Patrice MONTHÉ , Me. Abdoul BAGUI pour l’un, et Me. Alice NKOM et Me. PONDI, pour l’autre; l’État du Cameroun était représenté par Me. NGONGO Ottou et compagnie (les mêmes que lors du procès devant le Tribunal de Grande Instance il y a 03 ans).
Après 20min. d’attente, les juges ont fait leur entrée dans la salle y dédiée.
Les accusés ont vu à 12h15min leur procès ajourné une nouvelle fois (la troisième sur un motif fallacieux) et renvoyé de nouveau à la date du 17 Mai 2016, c’est-à-dire à peine 15min après l’ouverture de l’audience!
Le report a été prononcé à la demande du Procureur Général, qui s’est appuyé en la circonstance sur l’absence du document notifiant la liste des co-accusés absents lors du premier procès tenu il y a 3 ans devant le Tribunal de Grande Instance de Yaoundé, alors présidé par le Juge SCHILICK, et qui s’était soldé par une condamnation de M. MARAFA Hamidou Yaya à 25 ans de prison sur une grossière allégation de “complicité intellectuelle de détournement de deniers publics”. Les absences avancées seraient celles de M. Asséné NKOU (ancien député RDPC) et compagnies …
Il n’empêche, malgré ce nouveau simulacre de procédure judiciaire à rebondissements, rien ne saura altérer la détermination qui est la nôtre et des différentes organisations de la société civile à voir se tenir enfin un procès équitable sur cette affaire rocambolesque, qui aboutirait inévitablement à libération effective du célèbre prisonnier politique Camerounais Hamidou Hamidou Yaya, après une séquestration arbitraire et inhumaine qui dure depuis quatre (04) années à la caserne de la Gendarmerie Nationale sise au Secrétariat d’État à la Défense (le SED de triste réputation) à Yaoundé.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)