J’adore la mémoire sélective et tribaliste de certains compatriotes camerounais, souvent et curieusement originaires de l’ouest, notamment quand il s’agit de défendre “comme un seul homme” un des leurs (ont-ils coutume de dire).
Mesdames et messieurs les partisans du repli tribal je me dois de vous rafraîchir un peu ce qui vous reste de mémoire républicaine. Dois-je en effet vous rappeler que c’est précisément pour avoir créé puis présidé une fondation (la Fondation Martin Paul Samba, pour ne surtout pas la nommer), que Pierre Désiré Engo ploie depuis septembre 1999 sous une cabale judiciaire pour laquelle il était encore devant le Tribunal Criminel Spécial jeudi 9 juin dernier.
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Je découvre ainsi stupéfait, après avoir baigné sous des torrents d’injures, d’invectives, et de procès en sorcellerie depuis 17 ans, qu’un haut dignitaire du régime de Yaoundé peut le plus normalement du monde posséder une fondation et faire des dons uniquement dans sa sphère régionale et tribale sans être inquiété.
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Visiblement dans ce Cameroun du découpage tribal, il vaut mieux s’appeler Marcel Niat Njifenji que Pierre Désiré Engo pour jouir d’une immunité et impunité totale.
Je vous remercie
Joël Didier Engo
Président du CL2P
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