CAMEROUN: DERRIÈRE LA SÉQUESTRATION DE LYDIENNE YEN EYOUM LA MARQUE D’UNE CUPIDITÉ BIEN CAMEROUNAISE
Que disent les francophobes notoires des forums et partis politiques camerounais à ces révélations?
Cameroun, soupçons de corruption, Me Emmanuel Mbiam trempé jusqu’au coup dans l’affaire Me Lydienne Eyoum:
A lire : Me Emmanuel Mbiam trempé jusqu’au cou dans l’affaire Me Lydienne Eyoum
S’en tiennent-ils encore à la version officielle distillée par la propagande du régime qui voudrait qu’une avocate officiellement constituée pour défendre les intérêts du Cameroun devienne la “détourneuse” de ses propres honoraires régulièrement obtenus sur autorisation formelle du ministre de l’économie et des finances Polycarpe Abah Abah?
Ou auront-ils le courage – on peut sérieusement en douter – de sortir de leur rhétorique haineuse, xénophobe, et raciste voulue pseudo- patriotique ou néo-panafricainiste …pour dénoncer le maintien délibéré en prison d’une avocate innocente par une mafia d’État, dont les auteurs sont désormais connus, et les preuves irréfutables de leurs forfaits portées à leur connaissance?
Messieurs, que vous suggèrent donc ces petits arrangements de Me MBIAM avec la Société Générale, sur le dos de Maître Lydienne YEN EYOUM? Si ce n’est la marque d’une cupidité bien camerounaise.
Rendez-vous devant les juridictions parisiennes désormais!
Les deux avocats français devront donc bientôt ferrailler dur devant les prétoires Français. Puisque l’une Me Lydienne Eyoum ne pouvait le faire tant qu’elle était délibérément séquestrée du fait entre-autre de Me Mbiam qui, tout en jouissant de la citoyenneté française par mariage comme la première, avait l’avantage au Cameroun d’être un député influent du parti-état RDPC et surtout le principal prête-nom des grands pontes du régime de Yaoundé.
Dans cette république bananière il y a donc deux catégories de Français: ceux qui jouissent des faveurs et de l’impunité conférée par leur proximité avec la dictature en place; et les autres pas ou peu coopératifs qui sont jetés en pâture à une opinion publique pathologiquement anti-française, quand le dictateur veut se refaire une virginité politique.
Joël Didier Engo
Président du CL2P